Présentation par K.

La phase régulière du championnat est terminée et commencent maintenant les phases finales.

Après des années de galère au fond du classement du ProD2 et 4 années à se chercher en Fédérale et Nationale, L’USDAX est un Phoenix rugbystique. Notre équipe de cœur vient de réaliser deux années exceptionnelles. Nous n’avions pas connu pareil engouement depuis la période 2005/2009.

15 années faites de revers, de larges déceptions. Ces deux années, tout nous sourit.

Alors certes, en sport, tout reste fragile, mais il nous faut absolument mesurer ce qu’il nous arrive. Je suis de ceux qui veulent voir le verre à moitié plein.

Si l’on peut qualifier de « surprise » l’année dernière, je ne sais quel mot utiliser pour résumer cette saison. Disons que les planètes s’alignent… Des recrues époustouflantes venues souvent de nulle part, un système de rotation inédit qui permet à tous de rester concernés tout en se ménageant, un jeu épatant devant et en constant progrès derrière, des matchs incroyables à Grenoble, Biarritz, des victoires monstrueuses contre Brive, Béziers et deux voisins matés ! Un stade qui revit grâce aux résultats mais aussi à un directoire qui le transforme enfin… Qui aurait misé sur tout cela et sur cette 5^ème place ? Personne et probablement même pas le sorcier Jeff. Nous aurions tous signé pour une 14^ème place et juste deux derbys gagnés à la maison.

Carpe Diem !

Quoi qu’il arrive en phase finale, il ne faudra rien regretter. Si l’on perd, la déception devra de suite laisser place à la joie de cette merveilleuse saison.

Alors certes, on regrettera la piètre prestation de l’arbitre à Nevers qui fit tout en seconde période pour tenter de les qualifier et de nous enfoncer en même temps. On regrettera ce 2^ème jaune injustifié pour Singer qui le prive du ¼ de finale à Grenoble. Et comment ne pas être triste pour ce mec exemplaire au grand cœur qu’est notre capitaine Aturin. Il a tant apporté que c’est un crève-cœur de penser qu’il faudra attendre fin septembre et quelques matchs de sanction pour le revoir sur le pré. Comment ne pas lui pardonner son geste tant il fut droit toute la saison ?

Alors que fera-t-on à Grenoble ? Franchement je n’en sais rien. On est capable de tout, même sans ces deux guerriers, même sans Gatelier et quelques autres… D’un côté certains dirons « Jamais deux sans trois », de l’autre certains leur opposeront « Un homme avertit en vaut deux ».

Si mon cœur penche pour le 1^er proverbe, la raison penche pour le second. L’armada grenobloise est redoutable et sur une dynamique incroyable malgré plusieurs points retirés logiquement. De plus, le merle siffleur de vendredi à Nevers nous a menés au supplice avec 8 minutes de prolongation à 13 contre 15, auxquelles on ajoutera 1400 bornes et 15 heures de bus entre le retour et le déplacement à venir au stade des Alpes, sans oublier que l’on jouera jeudi soit à peine 6 jours après cette sod… arbitrale.

Mais je suis sûr qu’une fois sur le terrain, comme d’habitude, nos joueurs ne tricheront pas, ils honoreront le maillot rouge et blanc, car ils peuvent déplacer des montagnes, même les Alpes, et tout ça pour se re-cogner avec délectation un aller-retour infernal pour aller défier Aix et prouver encore et toujours, pour prendre du plaisir et nous en donner.

Et si l’on perd, le verre restera plein, plein de joies, d’essais, de fierté, de sourires et l’on demandera une tournée supplémentaire l’an prochain.

Mais pour l’instant, à cœur vaillant, rien d’impossible surtout pour cette EQUIPE ! AllezDax !