Être toujours en lice à Nice

Aller à Nice, cette ville où le rugby a toujours eu du mal à s’imposer, tant le football y est dominant, avec son OGC né au début du siècle dernier. Pourtant, il y eut des heures de gloire pour la balle ovale, avec la finale de 1983 perdue contre Toulon. Ce Toulon, qui amena à Nice un grand nombre de transfuges : les frères Herrero, Ballatore, Tordo, Hache, Sappa, et j’en passe, qui composèrent une redoutable équipe. Rien que l’évocation de ces noms, faisait flageoler les guitares de bon nombre d’adversaires. Une réputation qui avait été ternie, par le match de 1972 contre Lavelanet. Des scènes d’une violence inouïe émaillèrent cette rencontre. Après maints soubresauts, le club s’est reconstruit sous le nom de Stade Niçois, et a réussi à regagner l’échelon professionnel. En recherche d’opérations immobilières, la famille Gave délègue son VRP vibrionnant, sur le terrain. Malgré un effectif de qualité, la dernière place, celle du retour à la case Nationale, ne sera pas évitée. Ça ne doit pas être facile Aldigérer.