Chroniques en plein Gers * Le billet de Lou BERET
AUCH – LANNEMEZAN Samedi 13 Septembre 2009 – Stade Jacques Fouroux à Auch
Coco Ricaud ssimo …. (Homme du match)
Avec un score sans appel de (28 à 3) acquis a la mi temps, le FCAG décroche son premier bonus offensif de la saison.
Un succès qui en appelle d’autres et aiguise notre appétit à une semaine de la confrontation avec les favoris Agenais dimanche prochain
Ami entend tu …les promesses d’une équipe promise à la résistance mais surtout joyeuse et conquérante pour s’ouvrir un avenir
Le chant des partisans a salué aussi le retour au premier plan d’Alex Ricaud, qui a éclaboussé la rencontre de sa fougue avec une force de pénétration rare, 3 match accomplis, les conseils avisés au poste de son nouvel entraineur font désormais d’un garçon attachant le timonier du paquet Auscitain
La magie Auscitaine que l’on prêtait à juste titre aux ressorts inépuisables de ce grand publicateur de l’âme qu’était Henry Broncan opère toujours sur la plaine du Moulias
Gregory Patat par son authenticité a su allumer les feux de cet ancien volcan qu’ ’on croyait trop vieux
Que l’on me pardonne cet emprunt inestimable au grand Jacques Brel ; juste de quoi distinguer la promesse d’un groupe, la source d’une nouvelle aventure collective dont nous ne connaissons pas ce soir les limites mais donne à espérer.
J’en suis témoin, la tribune Honneur engoncée souvent atone depuis la saison dernière en hiver, s’est réveillée puis ébrouée devant la prestation ardente de ses favoris
Les Auscitains Auscitains tombés des cintres, scandés en cri de ralliement, pour faire écho à la tribune Marathon qui a déployée son premier tifo de la saison, sont les premières promesses concrètes d’une saison de renouveau et de la réconciliation avec son public
Les promesses entrevues et la conduite du jeu du duo Sallecanne, Cortes au diapason et solide dans on jeu au pied tant dans la transformation que dans les déplacements ou nous péchions d’approximation jusque l’à, premières pointes perce neige, après l’hiver des cœurs engourdis, se lèvent comme un seul homme, nouvel élan palpable dans mais aussi autour une équipe fidèle à ses devancières performantes qui ont marqué l’histoire de ce club et lui ont donnés un palmarès
Leur devise, force irrésistible de l humilité, l’orgueil éternel de ce FCAG frondeur, déroutant jusque dans ses victoires à la Pyrrhus, agaçant et insondable mais que l’on aime à l’excès
L’arrivée aux commandes Gersoises de Gregory Patat a incontestablement fédérée un collectif, mais a aussi transfiguré des joueurs appelés à jouer un rôle crucial pour une saison dite de transition tout autant que de promesses à cueillir
Le garçon que j’avais suivi au stade Chaban Delmas pour honorer sa sélection de Barbarian est resté fidèle aux valeurs éducatives qui l’ont façonnée
Après son passage de loueur puis d’entraineur au club familial de l’entente Miélan Mirande Rabastens du formidable Président Alain Latterade , serviteur modeste des valeurs éternelles de ce jeu , je le vois en chevalier de la tradition d’ovalie , à servir la solidarité sans faille, mieux que durandal et les aciers de Tolède réunis qui fait d’une équipe un groupe ou le travail remis sur le métier révèle des garçons revanchards aux potentiels insoupçonnés
Mais voyons plutôt :
David Penalva le guerrier Lusitanien brave et ardent au combat mais désormais assagi des scories de la provocation ordinaire ou il s’égarait jusque là, au point de pénaliser malgré lui son équipe est devenu le pendant des Tao Tapasu et Sergio Valdez, les mûrs porteurs qu’ Arsène N’Momo, pilier reconnaissant, exilé sur son front Agenais n’a pas oublié.
Renaud Dullin le rebelle, pétri de talent, égaré la saison passée en intermittent du spectacle, c’est le même qui impulse au cœur de l’attaque Auscitaine des arabesques décisives jusqu’à franchir la ligne d’avantage, comme j’ai eu l’occasion de lui dire avec bonheur,
Renaud par ses performances collectives a gagné ses galons d’ «irréductible»
Alex Ricaud volontaire, trop longtemps écartelé entre le poste de centre de troisième ligne centre, a enfin trouvé son poste et son avenir, époustouflant depuis el début de saison, au point de nous faire oublier Satiusa Matadigo, ce qui n’était pas une mince affaire convenons en
Auteur d’un essai en force contre Lannemezan Alex, est désormais le gouvernail de l’équipe, le corsaire sur le gaillard d’avant quand nos avants partent à l’abordage
Pas de magie ou de sorcellerie post Brancannienne derrière tout cela , simplement le discours de la méthode sublimé par un coaching juste qui place chacun à sa juste place ( Right man right place )Dés lors les bonnes pioches , Acebes , Suster , Peluchon s’inscrivent dans une dynamique de groupe ou l’émulation et la concurrence subliment pour faire grandir le collectif
Lannemezan emporté dans les brumes fantômes de nos hantises primordiales de maintien ne pouvait opposer qu’un jeu obstructif ponctué d’interminables arrêts de jeu
La messe était dite et le purgatoire s’éloignait pour des HAUTS Pyr2néens promis à une saison en enfer, coté Auscitain sans forfanterie il était temps de rassurer la terre d’Ovalie penchée au chevet du club convalescent, même après seulement trois premières journées, cette saison encore subliment ses forces Auch ferait plus volontiers le boucher que le veau
Le dernier demi est tombé aux champs d’honneur des braves, la Bodega Paquito éteint ses lampions, les avants sont encore là accoudé, Greg, Roman, Juan Manuel le’ devoir accompli, avant le repos du guerrier, déjà, le match référence contre Agen occupe les pensées de nos héros du soir jamais rassasiés
Le CAL a montré ses limites, les hommes du plateau n’avaient que les ficelles élimées des joutes de fédérale à opposer à une équipe Auscitaine conquérante
Aux esprits chagrins comme aux absents amis égarés dans le terminus d’Anoeta ou le BO et l’Aviron bégayaient leur rugby qui pourrait regretter que le score du match soit scellé dés le mi temps sur le score sans appel de (28 à 3), bonus offensif dans les fouilles.
Les hommes du plateau usèrent de tous les expédients même les plus illicites pour éviter la déculottée promise
Le référé du jour Mr Lafond à l’arbitrage du jour fort honorable au demeurant, multiplia les cartons jaunes Hauts Pyrénéens comme d’autres les pains sans réussir à convertir les infidèles aux règles canoniques du Rugby.
Une chance au grattage une au tirage, Lannemezan montra ses limites du moment qui en font un solide candidat à l’ascenseur pour l’échafaud
Le même que dressait un peu hâtivement certain esprit chagrins, vouant aux gémonies pelle mêle joueurs et dirigeants Auscitains accusés de tous les maux après une saison de désespérance, désormais derrière nous et c’est heureux !
Encore heureux que sur l’ultime pilonnage des Rouges et Blancs a portée d’en but, le contre inopportun sur une ouverture Auscitaine hasardeuse ne leur permettent pas d’inscrire contre le cours du jeu, un essai qui aurait anéanti le bonus offensif amplement mérité, au regard d’une performance collective accomplie
Encore que l’essai en force de Gregory Menkarska, qui nous semblait incontestable aurait du conclure les débats bien plus tôt
Le subterfuge d’une discipline soi disant retrouvée à grand renfort d’articles tonitruants avait fait long feu, Lannemezan peine à se montrer compétitive et manque de souffle et de bras sur les ballons portés
Des reins et du cœur, Greg Menkarska grand machiniste, Vincent Campo ardent au combat, et Roman Suster gaucher intelligent (ce qui est un pléonasme), suppléés par un Jean Manuel Murre attentif et à bonne école et un Sébastien Bruere combattant affirmé, sans oublier Yannick Delom le dernier rejeton de l’école des " pilars" Auscitain
Belle confrérie attardée au comptoir quand les trois quarts s’étaient déjà envolés au bout de la nuit
Mais les dieux d’ovalie veillaient et Auch la miraculée de la saison passée , engrangeait un point précieux de bonus avant l’hiver Aux hommes du plateau servis d’une guirlande de cartons jaunes à défaut de points dans l’escarcelle souhaitons leur d’avoir conservé assez de virulence pour contester la suprématie Haut Pyrénéenne à l’ours Tarbais qui vient d’étriller Mont de Marsan descendu en marche du train de l’élite , mais la cuisante confrontation Auscitaine du soir ne manquera pas de laisser des traces au royaume des illusions envolées , la marche st bien haute entre le champion de Fédérale 1 et une équipe rompue aux joutes de la PROD2
Quand aux Agenais, déclarés favori dans la course à la montée et qui s’apprêtent à en découdre demain avec des Aurillacois en quête de rachat ;
Pas de message subliminal alambiqué ou de précautions oratoires pour leur signifier que la victoire à Auch sera chère, face à des Auscitains ragaillardis par un début de saison convaincant et qui les attendent en outsiders de pied ferme
Mais ceci est une autre histoire qui balance entre la balade des gens heureux et les copains d’abord que la sono de Fort Paquito crachait comme une invitation à la fête dimanche prochain sur le coup de 15 heures. Nous y serons !
“En davant toustem” – En avant toujours
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Chroniques Ovales du Terroir Amazone