Les saisons passent, les erreurs d'arbitrage restent. Saint-Etienne en a été la première victime, samedi dernier, lors de son déplacement à Valenciennes. Vingt-sept minutes seulement ont suffi pour que Hervé Piccirillo, l'arbitre du match, ne se trompe sur une action litigieuse: parti dans le dos de la défense stéphanoise, l'attaquant nordiste, Johan Audel, s'est écroulé dans la surface après un tacle par derrière, mais sur le ballon, de Loïc Perrin. Penalty, transformé par Gaël Danic. 1-0 score final.
Plus que le résultat - qu'ils auraient pu corriger pendant l'heure de jeu restante -, ce sont les explications de l'homme en noir que les Verts ne tolèrent pas.
Après la rencontre, M. Piccirillo a expliqué dans la presse son appréciation des faits: \"Pour calmer la situation avant l'engagement, j'appelle Audel et Perrin et je crée le débat, je donne la parole aux deux joueurs en leur demandant s'il y avait bien eu contact. Ils me répondent tous les deux que oui. S'ils m'avaient dit l'inverse, j'aurais modifié ma décision en annulant le but.\" Bonne foi ou simple façon de se dédouaner ? Les Verts ont leur idée...
Perrin: \"Je ne lui ai jamais dit qu'il y avait eu contact !\"
Dans un communiqué publié sur son site Internet, le club du Forez a ainsi donné son point de vue, tranché, sur la question: \"L'AS Saint-Etienne ne peut accepter que l'arbitre justifie son erreur en déformant les propos du capitaine stéphanois. L'erreur d'arbitrage est humaine, mais ne pas l'assumer, c'est persévérer dans son erreur.\" Incriminé, Perrin a aussi apporté son éclairage. Et il diffère de la version officielle: \"Je ne lui ai jamais dit qu'il y avait eu contact intentionnel, d'ailleurs je n'ai même pas pris de carton ! Je n'ai à aucun moment parlé de contact avec M. Piccirillo. Quand il siffle penalty, je me suis évertué à lui expliquer que je n'avais joué que le ballon.\"
L'un mentirait, donc. Et l'autre non. A moins que la mémoire des deux ne flanche. Si Laurent Roussey, l'entraîneur de l'ASSE, n'a pas souhaité revenir sur cet épisode, il a, par un moyen détourné, tenu à saluer la prestation de l'arbitre. \"Je vous laisse faire les commentaires. Moi, je reste calme..., a-t-il déclaré dans les travées du stade Nungesser. J'ai cru comprendre qu'on voulait protéger les attaquants. Dans ce cas, allez voir dans quel état sont Grax et Payet...\" Robert Herbin, ancien entraîneur des Verts (1972-1983), y a été plus franchement dans les colonnes du Progrès: \"Cette décision me désole. Il n'y a absolument pas faute [...], c'est scandaleux. On s'est carrément fait voler.\" Les oreilles de M. Piccirillo en sifflent encore.
sports.fr
lol jamais vu de telles déclarations d'arbitre !! l'arbitre a créé un débat..hallucicant..