MEDIAS ET USD

24 Aoû 2016 21:09 #105812 par DALTON
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Sud Ouest à t-il été racheté par PAB ?
Comparons cette semaine le nombre de pages consacrées à nos amours et aux gros cons...
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25 Aoû 2016 13:34 #105842 par francis
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DANS S.O. DU JOUR

US Dax : « On vise la 10e place »

Article abonnés Patrick Furet, l’entraîneur des avants dacquois, se montre réaliste sur les moyens de son équipe, mais aussi ambitieux, à la veille du coup d’envoi de la saison. Et mise sur une entame réussie
« Sud Ouest » Quel est l'état d'esprit de l'US Dax, à la veille de la reprise ? Patrick Furet L'état d'esprit est très bon. Et le contraste est particulièrement saisissant avec ce que nous vivions la saison dernière à la même heure. Le 23 août dernier, on apprenait le maintien de l'US Dax...
« Sud Ouest » Quel est l'état d'esprit de l'US Dax, à la veille de la reprise ?

Patrick Furet L'état d'esprit est très bon. Et le contraste est particulièrement saisissant avec ce que nous vivions la saison dernière à la même heure. Le 23 août dernier, on apprenait le maintien de l'US Dax in extremis en Pro D 2, du fait de la décision de la DNACG de ne pas valider les comptes de Lille.

Cette année, rien de tout cela. Nous avons pu profiter d'une réelle et pleine intersaison, avec une préparation soignée sur le plan physique et mental. Les recrues ont déjà pu intégrer le groupe qui est à 80 % le même que la saison précédente alors que l'an dernier, l'effectif avait été pas mal bouleversé, avec certaines recrues qui nous avaient rejoints en novembre, voire même en février seulement pour Thomas Ceyte.

Cette stabilité est un atout. Car les joueurs se connaissent et travaillent sur la continuité du projet de jeu mis en place depuis un an.

Quels ont été les enseignements tirés des deux rencontres amicales et de cette préparation ?
On débute avec beaucoup plus de certitudes que la saison dernière. D'abord parce que ces matchs amicaux ont été l'occasion de s'étalonner face à des équipes de Pro D 2. Nous avons pu mesurer nos acquis en défense et huiler nos automatismes. Voir que sur les phases de conquête, touches et mêlées, nous avons peut-être un léger déficit en puissance face à de grosses écuries mais une meilleure cohésion.
Cela a été probant face à Biarritz, un peu moins devant Mont-de-Marsan. Ces deux matchs amicaux ont permis également d'intégrer et de voir des jeunes, issus de la filière de formation dacquoise, qui réalise un beau travail. Tout ce travail a été riche d'enseignements et de données techniques, ce que l'on n'avait pas pu réunir l'an dernier.

Les contraintes budgétaires ont limité vos ambitions au niveau recrutement. Que vont apporter les trois recrues ?
Le nerf de la guerre, dans le rugby pro d'aujourd'hui, c'est l'argent. Les rapports entre le sportif et l'économique, c'est un peu un serpent qui se mord la queue. Mais à l'US Dax, on ne dépense que l'argent que l'on a en caisse. Et on a tout de même une dynamique autour du groupe et du projet sportif. Cela nous a obligés à faire plus attention, à être plus sélectif. Mais d'autres clubs comme Agen ont fait de même.
Les objectifs fixés à ce recrutement ciblé étaient de gagner en puissance et en efficacité. Pour faire face aux trois départs enregistrés en seconde ligne, nous avons misé sur un joueur qui combine l'expérience et la puissance, avec Vickus Liebenberg.
En troisième ligne, nous sommes allés chercher en Fédérale 1 un joueur écossais qui possède selon nous un haut potentiel, Jérémy Swanson, et qui rentrait dans notre budget. Enfin un arrière-buteur polyvalent, Nicolas Cachet, que Raphaël Saint-André avait repéré quand il était à Lyon, complète ces arrivées.

Du coup, cela vous obligera à miser sur les jeunes et le vivier du centre de formation, évoqué tout à l'heure ?
Ce recrutement laisse effectivement la place aux jeunes, la possibilité de leur offrir du temps de jeu. Les rencontres amicales et la préparation ont mis en évidence un petit groupe capable d'évoluer au niveau pro : Klemenczak, Taofifenua, Bau.
On compte aussi sur Huguet, Robert, Pouyleau, Curutchet, Perez. En espérant qu'une cascade de blessures ne nous conduira pas à intégrer ces derniers par défaut mais de manière totalement choisie et calculée. On n'expose pas prématurément des joueurs trop tendres.

Que serait une saison réussie selon vous ?
Une saison réussie, c'est la combinaison de plusieurs paramètres. C'est le rôle des entraîneurs de réussir cet alliage, un peu comme un chef qui prépare son plat. Un réglage, un détail peut tout changer. L'état d'esprit est remarquable. La cohésion nous donne un atout face à la concurrence.
Notre objectif est de nous mettre le plus rapidement dans une zone confortable, pour viser aux alentours de la 10e place au classement final. Mais on n'a pas d'objectif minimaliste. Je constate en tout cas que la vision du monde du rugby a changé sur l'US Dax. Dans les pronostics, on ne nous place désormais plus d'entrée dans les relégables possibles. À nous de prouver que l'on mérite mieux que des sauvetages sur tapis vert.
Pour cela, il faut que Maurice-Boyau redevienne une citadelle imprenable et qu'on soit capable d'être plus réguliers.

Le premier bloc du championnat sera décisif mais il est rude…
C'est effectivement un bloc difficile et compliqué, mais pas insurmontable. À nous de hisser notre niveau d'exigence. Et puis la peur n'évite pas le danger. L'an dernier, le succès miraculeux contre Bayonne avait permis de souder le groupe et de lancer la saison. Il faudra rééditer cette entame face à Aurillac demain. Ce club, qui a perdu la finale, travaille lui aussi depuis plusieurs années sur la continuité et la stabilité et nous ressemble par bien des aspects.

Réussir cette entame serait une confirmation que Dax a bien sa place en Pro D 2 ?
Oui, ce serait confirmer nos progrès de l'an dernier. Ces trois victoires que nous sommes allés chercher à l'extérieur, cela ne s'était pas vu depuis dix ans ! Nous avons battu les deux finalistes d'accession à la maison, Aurillac et Bayonne, et terminé sur une bonne note face à Perpignan.
Dax est un club qui a une histoire particulière avec le rugby. Et il faut que le club, qui est en train de se reconstruire, puisse s'installer durablement et de manière sereine dans ce paysage de la Pro D 2, pour rejouer à moyen terme les premiers rôles.
À court terme, nous achevons cette saison notre seconde année de contrat, Raphaël et moi-même. Et on sait qu'on doit réussir notre mission et mener à bon port cette équipe.

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25 Aoû 2016 13:44 #105843 par DALTON
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Toujours pas d'explication sur le fait que SO consacre 2 fois plus de pages à Mont-de qu'à Dax...

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26 Aoû 2016 09:06 #105867 par francis
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Le nouvel élan de l’US Dax

Article abonnés En dépit de moyens limités dans un championnat de Pro D2 marqué comme le Top 14 par une inflation budgétaire, l’US Dax espère cette année se sauver sur le terrain. Pour cela, il faut soigner l’entame dès ce soir face à Aurillac, un prétendant à la montée.

Quel sera le visage de l'US Dax que découvrira le public de Maurice-Boyau ce soir, pour la reprise du championnat de Pro D 2 face à Aurillac ? Celui de d'équipe décevante et sans ressort qui s'est inclinée à sept reprises à domicile la saison dernière, notamment face à Carcassonne ? Ou au contraire, celui de l'équipe conquérante, en réussite et au mental d'acier qui a fait tomber Bayonne, Perpignan et Aurillac, et est allée arracher trois succès nets et sans bavure à l'extérieur. Ce qui ne s'était jamais vu depuis dix ans !

Toute la problématique de cette nouvelle saison 2016-2017 de l'US Dax est contenue dans cette dualité à la docteur Jekyll et mister Hyde. Dans la cité thermale où le devenir du club à l'étage professionnel reste une préoccupation majeure et un sujet d'inquiétude depuis une quinzaine d'années, les observateurs les plus avertis se reprennent néanmoins à espérer et à rêver, à l'aube de ce
nouveau départ. Que l'on ne trompe personne en préambule. Aucun magicien ou plutôt grand argentier n'est intervenu à l'intersaison, afin de bâtir à coup de millions d'euros, une équipe redoutable avec la fine fleur des internationaux sur le retour. Ces joueurs souvent en fin de carrière que la machine du Top 14, devenue une revue de luxe du rugby mondialisé, a daigné laisser faire joujou en Pro D 2.

Continuité
Non, l'US Dax reste un club historique au budget serré de 4,6 millions d'euros, reflet de son territoire qui n'est pas sans ressources, mais est loin de rivaliser avec les gros bassins économiques et démographiques comme Bordeaux, Toulouse, Toulon ou même Oyonnax, Biarritz et Perpignan. Les clefs de ce changement de perception et même de statut de l'US Dax sont à chercher ailleurs. D'abord dans la stabilité de l'effectif. D'aucuns auraient tendance à pointer du doigt que le staff technique et sportif a fait contre mauvaise fortune bon cœur et n'avait guère le choix que de conserver 80 % de l'effectif et d'effectuer un recrutement ciblé mais réduit.

Néanmoins, cette stabilité est le signe d'une continuité notamment dans le projet sportif et de jeu. Le socle d'une histoire commune. Celle de cette saison 2015-2016 débutée dans le chaos le plus profond et l'incertitude totale jusqu'au 23 août, où l'US Dax fut officiellement repêché en Pro D2. Celle aussi d'un groupe soudé au soir de la victoire inaugurale face à Bayonne à Maurice Boyau.
Les coaches Raphaël Saint-André et Patrick Furet, avec l'aide de tout le staff technico-sportif, Jérôme Daret en tête, ont insufflé de la confiance dans ce groupe afin de tendre vers la performance. Il faut aussi saluer le travail l'an dernier, dans cette saison de tous les dangers, d'un Jean-Christophe Goussebaire à la présidence. Son rôle n'était vraiment pas évident. Ce championnat 2015-2016 a vu éclore le groupe que l'on retrouve aujourd'hui. Une équipe où l'on ne compte pas de stars qui se poussent du col mais de fortes individualités comme Olivier August, capitaine fidèle, Ignacio Mieres, ouvreur internation argentin, Joseph Tuineau, seconde ligne international tonguien, le talonneur Maxime Delonca, ou encore Apisai Nagalevu, le redoutable franchisseur et finisseur fidjien.

Du sang neuf
L'US Dax a apporté un peu de sang neuf avec le respecté Vickus Liebenberg, un seconde ligne rompu aux joutes de Pro D 2 avec les voisins montois. Elle s'est également adjoint les services d'un joueur prometteur, le numéro 8 écossais Jamie Swanson.
L'une des faiblesses l'an dernier de l'équipe était le poste de buteur. Les artilleurs dacquois ont peaufiné leurs gammes durant l'intersaison. Et ils ont reçu le renfort de Thomas Cachet, joueur repéré à Lyon par Raphaël Saint-André, quand ce dernier entraînait le LOU.
Le club qui a profité longtemps de son excellente école de rugby, a puisé dans ce vivier du centre de formation quelques pépites dont le jeune centre Olivier Klemenczak, le solide flanker Filimo Taofifenua, héritier d'une véritable dynastie de rugbymen de Wallis et Futuna (nos Fidji ou Tongas à nous). Et puis le demi de mêlée Adrien Bau. Ce n'est pas un hasard s'ils figurent tous dans le groupe final, ce soir.

La saison en Pro D 2 est un marathon, avec hélas, son lot de blessures et de coups de pompe, la glorieuse incertitude du sport. L'US Dax devra sans doute également lancer dans le grand bain, d'autres jeunes pousses dont le troisième ligne Pierre Huguet, le talonneur Romain Pouyleau, les piliers Bertrand Perez et Romain Maurice, mais aussi le demi de mêlée Simon Garrouteigt pour ne citer qu'eux. Il est probable si la DNACG et la Ligue donnent leur feu vert, qu'un pilier droit venu de l'hémisphère sud, complètera le tableau des effectifs, dans quelques jours. Et tout cela, pour quel objectif ?

Aucune barrière
L'US Dax, cette année, ne se fixe aucune barrière, aucun frein mais sait qu'elle doit d'abord assurer son maintien sportif avant de regarder plus haut. Une dixième place serait un très beau trophée en mai prochain. Une douzième, ne serait nullement déshonorante. Le président Philippe Celhay souhaite, à l'image du capitaine Olivier August (lire par ailleurs), que l'entame soit réussie, que Maurice-Boyau redevienne une « citadelle imprenable ».
Ainsi, le club encore en pleine reconstruction, pourra s'inscrire dans la durée, faire rêver ses supporteurs qui sont aujourd'hui un peu en manque de frissons, dans un antre de Maurice Boyau d'un autre âge. Le match de ce soir face à Aurillac a donc valeur de test, pour une équipe qui a montré lors de sa préparation de belles qualités défensives et en conquête. Alors, on ose y croire !
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26 Aoû 2016 14:19 #105883 par TCHOU40
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Francis je t'ai mis un petit "remerciement"

merci à toi de nous mettre régulièrement en ligne les articles concernant notre USD...

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26 Aoû 2016 15:26 #105885 par oban
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Juste 3 remarques:
- La stabilité devrait être un plus parce qu'il y a dans ce groupe, j'en reste persuadé, et le contraire me désolerait profondément, un noyau de vrais bon joueurs comme on n'en a pas eu depuis des lustres (Tuineau, Delonca, Chiappo, Koliavu, Mieres, Naq, Delai, Prat), et des jeunes qui, si on se réfère à Adrien Bau, Olivier Klemenczak ou Filimo Taofifenua, qui sont vraiment bons. Mais la stabilité c'est bien, si on arrive à boucher le trous qu'on a. Et là, Fa'anunu, Liebenberg, Swanson, Cachet et un éventuel seconde latte supplémentaire sont autant de points d'interrogation, mais si ça clique, on sera à prendre en considération.
Osez me dire qu'une épine dorsale Delonca-Tuineau-Koliavu-Chiappo-Tao ou August-Bau ou Pic-Mieres- Naq-Klem-Delaï-Prat, ça n'a pas le niveau ProD2!
- J'aime beaucoup les intentions de jeu prônées par les coachs. C'est le jour et la nuit par rapport aux années précédentes. Mais pour être ambitieux, il faut être forts sur les fondamentaux de la conquête (arrêter d'être cyclothymiques en mêlée, et cesser de balancer des saucisses en touche), précis dans l’utilisation de la balle (on est plein d'intentions, mais on joue souvent sur un fil, dans la précipitation) et assurer le jeu au pied (on a massacré plusieurs touches et le taux de réussite a été très en deçà de la concurrence, ce qui a failli être rédhibitoire). Mais les intentions de jeu sont là, on ne peut pas le contester. On n'a juste plus l'excuse de l'équipe sans repère modelée à la va-vite au dernier moment.
- Enfin, pour ce qui est de faire sauter les barrières, je propose quand même de laisser celle avec les empruntes des coudes du barbu avec son béret, parce que si vous le laissez envahir la pelouse pour gueuler dans les esgourdes des arbitres, il faudra un poste budgétaire supplémentaire pour payer les prunes! :evil:

"Terre de grandiose et ensorcelante poésie que j'ai maladivement aimée et qui reste devant mes yeux et à travers l'amertume de mes regrets, toujours majestueusement souriante."
Félix Arnaudin

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26 Aoû 2016 16:40 #105888 par Daxipedia
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Francis je t'ai mis un petit "remerciement"

merci à toi de nous mettre régulièrement en ligne les articles concernant notre USD...

Je profite pour glisser aussi mon remerciement : ne vivant plus en terre de diffusion de Sud Ouest papier, cela m'est bien pratique pour mes archives web à destination de Wiki, en particulier quand je rate un article sur leur site web et que je n'ai donc pas trouvé par mes propres recherches. ;)

D'autant plus que des fois certains articles ne sont pas disponibles du tout via un lien web, mais seulement dans la vraie édition Sud ouest (papier ou pdf), même pas en version abonné web.

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26 Aoû 2016 17:22 #105890 par Gran-capet
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- Enfin, pour ce qui est de faire sauter les barrières, je propose quand même de laisser celle avec les empruntes des coudes du barbu avec son béret, parce que si vous le laissez envahir la pelouse pour gueuler dans les esgourdes des arbitres, il faudra un poste budgétaire supplémentaire pour payer les prunes! :evil:

C'est pas faux.
Et tant qu'à faire des économies, pour acheter des carambars aux porteurs d'appareils dentaires, qu'ils suppriment le service d'ordre qui ne sert à rien , sauf à faire caguer le peuple. (Je signale qu'il y a des trous dans la clôture , le long de la route....qu'ils nous en bouchent un coin, ça nous changera).

Adishatz.

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29 Aoû 2016 23:44 #106000 par jerome
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Advienne que pourra

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30 Aoû 2016 08:48 #106004 par francis
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DANS S.O.

Pro D2 : l'US Dax a tenu le choc

Article abonnés Au terme d’une rencontre inaugurale très disputée face à un candidat à l’accession, les Dacquois arrachent un premier succès sur leur pelouse. La saison débute bien.
Vendredi soir en nocturne à Maurice Boyau, l'US Dax a fait plier Aurillac, le dernier finaliste malheureux de la saison régulière de Pro D2. Les rouge et blanc ont fait mentir au passage une tradition paraît-il bien établie qui veut que les Cantaliens s'imposent chaque saison sur leur première...
Vendredi soir en nocturne à Maurice Boyau, l'US Dax a fait plier Aurillac, le dernier finaliste malheureux de la saison régulière de Pro D2. Les rouge et blanc ont fait mentir au passage une tradition paraît-il bien établie qui veut que les Cantaliens s'imposent chaque saison sur leur première rencontre à l'extérieur. Mais Dieu que cette soirée fut éprouvante pour les nerfs des 3 700 spectateurs rouge et blanc qui avaient pris place dans l'enceinte de la cité thermale qui ressemblait à une véritable étuve.

Quand la sirène annonçant la fin du temps réglementaire retentit, suivie dans la seconde ou presque du coup de sifflet final, les Dacquois venaient de passer plus de cinq minutes à défendre comme des morts de faim non loin de leur ligne d'en-but. Une explosion de joie envahit alors les travées. Les locaux venaient d'empocher leur premier succès de cette nouvelle saison. C'est grâce à leur cohésion et une énorme performance en défense, ainsi que leur opportunisme dans leurs temps forts que les coéquipiers d'Olivier August ont pu arracher ce succès précieux qui vaudra sans doute son pesant d'or dans ce premier bloc du championnat assez rude. On peut ajouter aussi que les Dacquois furent bien aidés par la maladresse de Maxime Petitjean, le capitaine aurillacois et ancien dacquois, meilleur buteur de l'exercice écoulée, qui loupa hier soir la bagatelle de trois pénalités. Dès la fin de la première mi-temps, on avait perçu que les Dacquois devraient payer de leur personne afin de préserver leur maigre avantage. Il est vrai que depuis une première séquence de vingt minutes plutôt favorable, le XV local subit la vista des coéquipiers de l'excellent McPhee après la pause hydratation protocolaire prévue par le règlement face à un thermomètre qui tutoie les 34°. Chaque erreur se paye cash.

Défense de fer
À la reprise, Maxime Petitjean loupe une nouvelle pénalité (42e) après la pénalisation de la mêlée dacquoise et l'exclusion dix minutes de James Lakepa. Kuparadze rentre alors à la place de Jamie Swanson, afin de tenir la mêlée avec le trois quart centre Guillaume Devade promu flanker. Paradoxalement à 14 contre 15, les Dacquois vont bénéficier d'un temps fort et Mieres va passer un drop libérateur (47e). Les Dacquois vont préserver leur avantage jusqu'au bout, souffrant sang et eau, s'arc-boutant derrière une défense de fer. Une séquence finale illustre parfaitement ce combat à la 73e quand sur une suite de pick and go, les Cantaliens viennent mourir sur la ligne d'en-but dacquoise. Ouf et re-ouf.
« Il y avait beaucoup d'envie ce soir. Ça tapait fort devant et derrière. On a été assez lucide sur la dernière action pour ne pas se faire
coiffer sur le poteau. Ce soir, Dax avait vraiment du cœur », pouvait exulter Pierre Justes.

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31 Aoû 2016 11:28 #106013 par francis
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S.O. du jour

Rugby : le joueur landais, une denrée rare au Stade Montois et à l'US Dax

Article abonnés Avec seulement quatre ou cinq locaux dans leur effectif, le Stade et l’USD peinent à faire émerger et fidéliser les talents du cru. Problème de méthode ? Pas si simple
L'honneur est sauf. Il y a dix jours, Olivier August (Dax) et Julien Tastet (Stade Montois) ont fait le voyage à Paris pour la conférence de presse de rentrée réunissant les capitaines de Pro D2. Deux Landais mis en lumière, deux symboles, deux capitaines qui doivent tout de même parfois se sentir...
L'honneur est sauf. Il y a dix jours, Olivier August (Dax) et Julien Tastet (Stade Montois) ont fait le voyage à Paris pour la conférence de presse de rentrée réunissant les capitaines de Pro D2. Deux Landais mis en lumière, deux symboles, deux capitaines qui doivent tout de même parfois se sentir un peu seuls quand ils se retournent vers leurs troupes.

Peu de Landais d'origine devraient ainsi fouleur la pelouse du stade Guy-Boniface vendredi (20 h 30). Il faut dire que le choix n'est pas vaste au sein des effectifs professionnels. Le compte est même vite fait : cinq « vrais » Landais côté Montois (Blanchard, Brethous, Cabannes, Tastet, Laousse-Azpiazu) ; quatre dans le camp d'en face (August, Lesparre, Klemenczak, Justes), auxquels on pourrait ajouter les jeunes pousses (Laborde) ou les adoptés de longue date (Choinard).

Quoi qu'il en soit la vache est maigre. Faut-il en conclure que la détection et la formation ne fonctionnent pas bien au sein des deux clubs ? Ce serait trop simple. « On a nos responsabilités, on peut faire mieux, mais ce n'est pas que de notre faute », souffle Jérôme Daret, le directeur sportif de l'US Dax. « La vraie question serait plutôt de savoir combien de joueurs passés par le Stade ou l'USD évoluent actuellement au niveau professionnel », recadre Yannick Agrech, manager sportif du centre de formation montois.

Grosse concurrence
Jean-Baptiste Dubié et Cyril Cazeaux à Bordeaux-Bègles, ou encore Quentin Lespiaucq à Pau, sont des exemples de ces Landais formés localement avant d'être aspirés par le plus haut niveau. Un phénomène naturel quand on a un talent qui déborde du cadre de la Pro D2. Le problème est que l'exode débute de plus en plus tôt… Le départ du Stade Montois vers Toulouse de l'espoir Lucas Tauzin à l'intersaison est le dernier exemple en date. « On est dans une région où la concurrence est très forte, rappelle Jérôme Daret. La question financière est centrale, certains clubs sont capables d'investir des sommes importantes sur un potentiel (NDLR : parfois près de 100 000 euros…). »

D'où une certaine frustration de ne pas avoir le temps d'accompagner jusqu'au haut niveau ces Landais qui, il y a dix ou 15 ans, auraient porté pendant quelques saisons les couleurs du Stade ou de l'USD, avant de filer sur d'autres terrains. « On vient nous déshabiller, peste Yannick Agrech. On nous reproche souvent de laisser partir des jeunes qui réussissent après ailleurs, mais je fais comment moi pour les retenir ? Je peux toujours leur dire qu'il y a la mer à Mont-de-Marsan, mais qui va me croire ? »
L'aspect géographique est en effet un autre facteur limitant. D'abord au niveau scolaire, les pôles bordelais, palois ou bayonnais étant naturellement plus attractifs. Mais il y a aussi une logique de territoire à voir Yann Lesgourgues (originaire d'Ondres) et Baptiste Serin (Parentis) évoluer aujourd'hui à Bordeaux-Bègles, plutôt qu'à Dax ou Mont-de-Marsan.

Reste enfin les erreurs de casting, à l'image d'un Vincent Farré, non conservé par le Stade Montois avant de s'imposer à Albi, ou encore la simple logique générationnelle. « On fait des erreurs, on les assume, mais on a aussi parfois des grosses générations, et on est obligés de faire des choix, rappelle Yannick Agrech. Et puis parfois vous n'êtes pas nés la bonne année : au moment de passer pro, il n'y a pas de place dans l'effectif… »
Mutualiser les moyens ?
Le diagnostic est posé, mais quel peut être le remède ? Insuffler plus de moyens dans la longue chaîne de la formation ? Une évidence, sauf que les clubs landais n'auront jamais les moyens de suivre le train d'enfer mené par les locomotives bordelaises, bayonnaises ou paloises…

« Il y a quelque chose à bâtir à l'échelle du territoire, pour permettre aux jeunes d'éclore chez nous », lance Jérôme Daret, que l'on sent séduit par l'idée d'un centre de formation commun. « Mutualiser des moyens, mélanger des méthodes, c'est forcément positif, répond Yannick Agrech. Mais c'est compliqué, car à la fin les intérêts des clubs sont divergents. »

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31 Aoû 2016 13:06 #106015 par Daxipedia
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Si on étend le périmètre à "au moins un an au centre de formation de l'USD", on peut ajouter :
- Choinard (mentionné dans l'article, trouvé aucune trace de son passé discret pré-Landes, la ville de naissance indiquée sur le site de l'USD n'existe pas)
- Drean (avant : junior à Niort)
- Coletta (avant : junior dans le Périgord puis à Brive)
- Dechavanne (avant : junior à Périgueux)
- Taofifénua (avant : junior en Nouvelle-Calédonie puis à Perpignan)

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31 Aoû 2016 14:00 #106016 par guilhem
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Pierre Choinard est né à Avranches. C'est donc un normand, qui a débarqué dans les Landes ;-)
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31 Aoû 2016 17:30 #106022 par marcos
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Sur ce site nous avons souvent regretté le choix de ces jeunes joueurs landais partis trop vite vers le club de Top 14 et même sans passer vers nos deux clubs de ProD2 ...

C'est je crois lié aux caractères impatients et ambitieux de nos jeunes, mais aussi à l'attractivité universitaire des plus grandes métropoles (souvenons-nous des étudiants à Bordeaux qui venaient seulement à l'entraînement de leur club le jeudi pour jouer le dimanche en nationale. Aujourd'hui, celà n'est plus possible puisque c'est tous les jours que le groupe doit s'entraîner !!).

Alors on évoque la mutualisation des moyens autour d'un ... centre de formation unique et landais ! Je le souhaiterais mais la fierté du dacquois ou montois ou tyrossais fera front ...

Dans l'immédiat, je pense qu'il vaudrait mieux lier un partenariat "de prêt et participation aux frais de formation" avec un club de Top 14 qui laisse encore de la place aux jeunes.
USD forme dans son centre puis aguerri le jeune joueur en ProD2 et s'il s'affirme capable de jouer en Top 14 il rejoint le club partenaire.
Je crois que JC. GOUSSEBAIRE souhaitait bâtir de tels liens avec l'UBB.

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31 Aoû 2016 17:54 #106023 par Daxipedia
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Pierre Choinard est né à Avranches. C'est donc un normand, qui a débarqué dans les Landes ;-)

Merci, il y a "Aurenches" sur le site de l'USD, et je n'ai pas pensé à changer quelques lettres pour trouver :whistle: (Google non plus d'ailleurs)

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01 Sep 2016 22:45 #106043 par francis
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Rugby : pour le président de l'US Dax, « le Stade Montois est un exemple »
ARTICLE ABONNÉS Serviteur discret du club depuis toujours, Philippe Celhay s’est retrouvé projeté en pleine lumière après la démission de Jean-Christophe Goussebaire. Ce derby sera son premier dans la peau du président de l’USD. L’occasion de lever le voile sur sa personnalité, sans langue de bois
« Sud Ouest » Vous êtes d'un naturel discret. Comment concevez-vous votre rôle à la tête de l'USD, un poste depuis toujours très en vue ?
Philippe Celhay Je suis d'abord un chef d'entreprise. Et un chef doit savoir s'entourer. À ce titre j'ai une excellente équipe avec moi, notamment « Gigi » Ponteins et Bernard Trémont au directoire, et puis Philippe Jacquemain au conseil de surveillance, sans compter tout le staff technique, administratif et sportif, les joueurs.
Ma priorité est d'être à l'écoute des besoins du club, des partenaires, des supporters, des bénévoles et de l'association. Je dois gérer un budget et trouver des moyens nouveaux. Représenter le club à la Ligue nationale de rugby (LNR) et auprès des autorités.
Que représente ce club pour vous ?
Une seconde famille. Mon père Jean était déjà à l'US Dax, du temps de Paul Lasaosa. J'ai hérité de son surnom, « Petit Jany », puis Jany, quand je suis rentré au club. J'ai été joueur à un niveau modeste, puis entraîneur et dirigeant sans discontinuer depuis mon enfance, mis à part une saison quand j'ai pris en main l'entreprise familiale. Avant de prendre la présidence de l'association en 2006, j'étais vice-président auprès de François Gachet. Je connais parfaitement tous les rouages de ce club. Je n'aurais pas mis autant d'énergie si ça n'avait pas été pour l'US Dax.
Vos successeurs parlent depuis plusieurs années de l'USD comme d'un club en pleine reconstruction. Ce chantier aura-t-il un jour une fin ?
L'USD est en chantier depuis le passage au rugby professionnel, qui a marqué un tournant difficile et rayé de la carte de France des dizaines d'autres fiefs d'ovalie. Mais c'est un club qui conserve une aura très forte et une belle image. Un club qui cultive un esprit d'entraide, de sociabilité, et une certaine rigueur morale autant que financière. C'est l'image que nous renvoient en tout cas les partenaires qui nous rejoignent et avec lesquels nous sommes en négociations actuellement.
Un de nos objectifs est en effet de diversifier nos partenaires. Les sponsors historiques restent, mais ils ont beaucoup donné ces dernières années, et il n'était pas tenable à la longue qu'ils soient seuls en première ligne. Cette ouverture est salvatrice pour l'USD et porteuse d'avenir.
Si un gros sponsor apportait au club une manne inespérée, que feriez-vous en priorité ?
Renforcer l'équipe en recrutant un seconde ligne supplémentaire, un pilier, un troisième ligne aile perforateur et un centre. Nous avons besoin de muscler notre mêlée, comme on l'a vu face à Aurillac. Alors, sans attendre de sponsor miracle, on y travaille. L'équipe actuelle m'a donné satisfaction dans le secteur de la touche, au niveau défense et dans la conduite du jeu. Mieres a également été en réussite dans ses tirs au but.
Un autre chantier est celui du stade et des relations avec vos supporters. Où en êtes-vous sur ces deux dossiers ?
L'avenir du stade Maurice-Boyau a été repris en main par la mairie, associée à des opérateurs commerciaux locaux et nationaux. Ça reste un dossier épineux, car on sait qu'une tribune neuve aujourd'hui, c'est 5 à 6 millions d'euros d'investissement. Et la Ville de Dax n'a pas forcément les moyens d'investir autant. En tout cas, un nouveau stade permettrait de satisfaire à la fois la LNR et son nouveau cahier des charges, le public, et nos partenaires, avec de nouvelles sources de revenus pour l'USD via les loges qui nous manquent.
Mais avoir des résultats reste la meilleure des motivations. Nos supporters me le disent. Depuis plusieurs saisons, ils souffrent en venant nous voir au stade, car nos saisons sont difficiles. On met tout en œuvre avec nos moyens afin d'établir une nouvelle relation avec eux.
On travaille pour que l'USD redevienne le club de cœur du Pays Dacquois et du Sud des Landes. Ça passe notamment par l'animation, avec l'entrée en scène de la mascotte Akae, notre lion. La musique est également très importante. Je l'ai constaté lors de la présentation de l'équipe que nous avions accompagnée d'une banda. Bayonne a réussi un coup fabuleux en reprenant le « Vino Griego ». Les Montois ont l'encantada. Nous avons lancé un concours pour trouver notre hymne.
Après le succès inaugural face à Aurillac vendredi dernier (20-19), comment abordez-vous ce derby landais ?
Quand je jouais en cadets, Crabos ou Espoirs, ce match avait déjà une saveur particulière. On voulait savoir qui serait le champion des Landes. Je crois que cette magie opère toujours. Mais en tant que dirigeant aujourd'hui, je vois les choses avec un peu plus de recul.
Le plus important, c'était de bien commencer cette saison de Pro D 2 face à Aurillac, le finaliste de la saison dernière. Le match aurait pu basculer à la dernière minute. Et ça aurait été franchement dur pour les joueurs, le staff, les partenaires et les supporters. Je suis soulagé que Dax ait pu empocher les quatre points de la victoire. Car on a un premier bloc de championnat assez terrible, avec tous les favoris pour la montée. Après Mont-de-Marsan, nous irons à Perpignan, puis on recevra Oyonnax, avant d'aller à Bourgoin. Mais j'ai confiance en mon équipe.
Les Montois ont pour ambition la qualification, vous voulez seulement consolider votre place en Pro D 2. Qu'est ce qui vous sépare ?
Le budget du Stade Montois est supérieur au nôtre aujourd'hui d'un million d'euros environ. Mais ce n'est pas qu'une question de gros sous. Nos amis dirigeants de la préfecture ont su capitaliser depuis plusieurs saisons sur le même groupe et le même staff. Une stabilité qui leur a permis de se bonifier et d'être aujourd'hui un club régulier et redouté en Pro D 2.
Ces dernières années, ils se sont rarement trompés dans leur recrutement limité mais bien ciblé. Enfin, ils ont réussi à nouer une relation étroite avec leurs supporters. Aujourd'hui, le Stade Montois est un exemple pour nous. Nous n'avons pas honte de le reconnaître.

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05 Sep 2016 10:21 #106173 par francis
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L’USD n’est pas mûre

Les Dacquois n’ont pas su profiter de leur supériorité numérique pour s’offrir le derby landais vendredi soir. Le signe d’une équipe qui doit encore gagner en confiance et lucidité
Dix ans déjà que l'US Dax n'a pas gagné à Mont-de-Marsan, et au vu du match de vendredi (33-29), on se dit que la disette pourrait encore durer longtemps. Car une si belle opportunité ne se représentera sûrement pas de sitôt…


Face à des locaux réduits à 14 pendant 70 minutes (carton rouge pour Otazo), les Dacquois ont été incapables de s'offrir un derby qui leur tendait les bras. Notamment lorsqu'ils ont pris deux fois les commandes en deuxième période, après les essais de Bureitakiyaca (15-19,49e) et Chiappesonni (25-26,67e).

Las, à chaque fois, ils laissaient dans la foulée les Montois scorer et repasser en tête… Un sabordage, ou presque. « Franchement, ça fait chier (sic), lâchait Vickus Liebenberg pour résumer le sentiment dans le camp rouge et blanc à l'issue de la rencontre. Un point ça ne suffit pas, il fallait gagner. » 
Si les Dacquois n'y sont pas parvenus, c'est parce qu'ils sont tombés sur des Montois survoltés et exemplaires, mais aussi parce qu'ils ont étalé trop de lacunes : indiscipline (7 pénalités converties par les Montois) ; errements en touche ; incapacité à exploiter leur supériorité numérique sur la largeur ; et, on l'a vu, manque de lucidité au moment de gérer leur avance. On risque notamment de travailler sérieusement les sorties de camp cette semaine à Colette-Besson…

Monter l'exigence
« On n'est peut-être pas habitués à se retrouver dans les situations comme ça à l'extérieur contre des grandes équipes », souffle Vickus Liebenberg, dont l'analyse n'est pas forcément partagée par Jérôme Daret, qui rappelle les trois succès dacquois la saison dernière à l'extérieur. Le manager sportif pointe plutôt du doigt un certain manque d'ambition et de confiance.
« À chaque fois on avait entrepris, joué, on n'avait pas hésité. Là on a été un petit peu fébriles, notamment dans les zones de marque. Il faut qu'on se fasse confiance les uns les autres, qu'on ait l'ambition de déplacer la balle, de jouer au rugby, tout simplement. Dès qu'on l'a fait on a réussi à bousculer cette équipe de Mont-de-Marsan. Mais dès qu'on s'est mis à enterrer et à rendre les ballons, on s'est retrouvé en difficulté. Voilà, on a besoin de construire encore l'organisation, d'être plus entreprenants
de donner de la confiance aux joueurs. On va s'y atteler en montant l'exigence. »

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08 Sep 2016 14:01 #106193 par francis
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US Dax : « Toujours frustrés » avant d'aller à Perpignan
ARTICLE ABONNÉS Pierre Justes confirme que la défaite dans le derby landais a du mal à passer côté dacquois.
Pas le temps souffler. Le calendrier ne laisse aucun répit aux Dacquois, qui vont vite devoir digérer leur relatif échec de vendredi dernier dans le derby : un point de ramené de Mont-de-Marsan, c'est déjà ça, mais ça laisse un goût amer quand on avait l'occasion d'en engranger trois de plus contre un adversaire en infériorité numérique. C'est ce que confirme l'arrière de l'USD Pierre Justes.
« Sud Ouest ». Avec un peu de recul, quel regard portez-vous sur la défaite à Mont-de-Marsan (33-29) ?
Pierre Justes. Ça n'a pas changé : on est toujours frustrés, parce qu'il y avait la place de gagner. Mais à chaque fois qu'on marquait des points, on en prenait en suivant, et puis on a fait trop de fautes. 18 je crois au total, c'est beaucoup trop pour gagner à l'extérieur.
Quelle a été la tonalité du retour vidéo en début de semaine ?
Comme je l'ai dit, on a vu qu'on était trop pénalisés et que l'on se débarrassait trop vite du ballon. Les coachs nous ont dit qu'il fallait qu'on prenne confiance et qu'on continue à envoyer du jeu. Je pense que notre salut passera par là, même si le constat de ces deux premières journées est un peu paradoxal : on a gagné contre Aurillac en n'ayant pas le ballon, et on a perdu à Mont-de-Marsan en étant à 15 contre 14…
Mais il faut continuer à vouloir mettre du volume, à conserver le ballon. On en a la capacité, parce qu'on voit qu'on est bien organisés et que le système de jeu est assimilé.

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08 Sep 2016 14:24 #106195 par Barbu
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Très cher Pierre Justes, dans ton analyse il manque ton auto-critique quant à toutes les réceptions ratées sous les ballons hauts depuis 2 matches. Peut-être faudra-t-il se donner un peu plus à l'entraînement...

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09 Sep 2016 11:22 #106208 par francis
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Dans S.O. du jour
Rugby : l'US Dax met à jour son statut

Article abonnés Après deux sorties convaincantes, les Dacquois se rendent chez un gros client dans l’espoir d’y faire un joli coup et de changer de dimension.
Que manque-t-il à l'USD pour s'affirmer parmi les outsiders de ce championnat de Pro D2 ? Pas grand-chose, si l'on en juge par les deux premières sorties des rouge et blanc : une victoire sur Aurillac (20-19) et une courte défaite à Mont-de-Marsan (33-29) qui laisse un goût amer aux hommes de...
Que manque-t-il à l'USD pour s'affirmer parmi les outsiders de ce championnat de Pro D2 ? Pas grand-chose, si l'on en juge par les deux premières sorties des rouge et blanc : une victoire sur Aurillac (20-19) et une courte défaite à Mont-de-Marsan (33-29) qui laisse un goût amer aux hommes de Patrick Furet : « À vingt minutes du terme, on est devant mais on aurait pu aussi repartir sans rien, alors le sentiment est mitigé, témoigne l'entraîneur des avants. C'est dommage qu'on n'ait pas pu concrétiser car on marque quatre essais mais on aurait pu en marquer sept. On pêche par indiscipline, quelques mauvais choix, des manques de concentration passagers. »

Regard différent
Malgré ces réserves d'usage, les Dacquois ont affiché lors de ce match une réelle capacité à produire du jeu, et du beau de surcroît. « C'est vrai que lorsqu'on tient le ballon, on se rend compte qu'on est capable de jouer, de mettre du volume et d'être dangereux offensivement, se réjouit Patrick Furet. Il faut continuer comme ça et y ajouter le réalisme, alors peut-être que l'USD pourra changer de statut, cesser d'être l'équipe qui joue la relégation et faire en sorte que les autres nous regardent différemment. »

Rien de tel pour cela qu'un succès de prestige à l'extérieur, comme par exemple, à Perpignan. « On sait ce qu'ils vont nous proposer, reprend Patrick Furet. C'est une équipe physique, avec une très bonne conquête, qui propose un rugby frontal, autour d'individualités capables de tenir debout et de faire jouer derrière elles. Conservons, de notre côté, cette envie de produire du jeu offensif, ajoutons-y la discipline, notamment en touche, et nous verrons ce que ça donne… »

Charlie Ternisien, lui, fera pour l'occasion son retour dans le groupe après une tendinite. « ça me démangeait de commencer la saison, sourit le deuxième ligne. On aurait pu gagner à Mont-de-Marsan mais on ramène quand même un point et on a montré de belles choses dans le jeu. Perpignan, c'est encore un gros morceau mais de toute façon, sur ce premier bloc, on n'a que de ça… »
Car après le voyage dans le Roussillon, l'USD devra accueillir Oyonnax puis filer à Bourgoin, avant de souffler un peu. « Perpignan a pris plus de 40 points à Aurillac (42-13, NDLR), poursuit Charlie Ternisien. Ils vont nous attendre de pied ferme chez eux. Mais cette division a l'air très ouverte. Pour l'instant, on est dans les clous, la suite on verra… »
Très ouverte, à tel point qu'après deux journées, une seule équipe, Béziers, est encore invaincue, tandis qu'aucune équipe n'a encore perdu deux fois. Dans cette Pro D2 plus homogène que jamais, le statut de l'USD pourrait se jouer au point près…

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