C'est ce qui arrive lorsqu'on joue un jeu agréable et que l'on est classé parmi les premiers du classement ... L'USD est à la télé !!

marcos écrit: écrit:

C'est ce qui arrive lorsqu'on joue un jeu agréable et que l'on est classé parmi les premiers du classement ... L'USD est à la télé !!

Alors on va toucher plein de sous ???

RUGBY PRO D2 (9e JOURNÉE)
« J’y croyais à moitié »
AVANT COLOMIERS - DAX Philippe Celhay, président de l’USD depuis cet été, revient sur le bon début de saison de son club, avant le déplacement à Colomiers, quatrième à égalité avec les Dacquois
Colomiers ..........4e/22pts
Dax .................5e/22pts
Lieu Colomiers. Horaire Dimanche à 14 h 15. Arbitre M. Adamson.
SYLVAIN LAPIQUE
dax@sudouest.fr
« Sud Ouest » Quel bilan tirez-vous decedébutdechampionnat ? Philippe Celhay Nous avions face à nous un premier bloc très compli- qué,quenousavonsfranchiavecsuc- cès malgré une fessée à Bourgoin. Noussommesdanslebontemposur cedeuxièmeblocaveccettebellevic- toire bonifiée sur Biarritz, ce qui ne nous était pas arrivé depuis long- temps. Surtout, l’équipe semble s’améliorer et développe un jeu qui plaît, fait de passes, de mobilité, d’of- fensives et d’essais. Je ne peux que m’en réjouir.
Vous étiez l’un des rares optimistes avant le début de saison. Vous atten- diez-vous vraiment à de tels résul- tats ?
Disons que j’y croyais à moitié... Le premier bloc me faisait très peur maispouravoirsuivil’équipedetrès prèsl’andernier,jesentaisqu’ilnelui manquaitpasgrand-chosepouryar- river. C’est une équipe qui avait be- soindeconfiance,desérénité,etd’un bon buteur. Ces joueurs ont long- temps vécu dans la difficulté et le stress.Ilsuffisaitd’uneoudeuxvictoi- res pour inverser cette dynamique.
Cela vous amène-t-il à réviser vos ob- jectifspourcettesaison ?
Non, la seule priorité reste le main- tien. Nous voulons seulement nous
Philippe Celhay, ici avec Bernard Trémont, savoure la sérénité retrouvée de l’USD. PHOTO PHILIPPE SALVAT
BOYAU EXPRESS
Dax-Agen sur Canal +
Sport le jeudi 24
Dax aura les honneurs du diffuseur de la Pro D2 le 24 novembre puisque le choc aquitain de la 12e journée face à Agen a été choisi comme affi- che du jeudi soir.
Naqalevu partant
pour l’UBB ?
Le centre fidjien Apisai Naqalevu, auteur d’un très bon début de sai- son avec l’USD, serait en contacts avancés avec l’Union Bordeaux-Bè- gles, pour intégrer le club girondin à compter de la saison prochaine pour une durée de deux ans. Pour autant, rien n’est encore fait, assure-t-on côté dacquois.
Onatentédeschosesenrelançantla mascotte, l’hymne... On espère vrai- menttrouvernotre16e hommedans les tribunes. Mais le public dacquois estunpublicdecorridaetiln’estpas facile à bouger. Cela dit, je crois qu’il est aussi meurtri par les quatre an- nées de disette que nous venons de vivre. J’ai encore l’image de certains soirs, à manger un sandwich sur le parkingdustadedeTarbesparexem- ple, où l’on venait de prendre 40 points,avantderentrersurDaxplein de peurs et d’angoisses. Ce genre de souvenirsmefaitdirequ’ilnefautpas s’affoler, quand ça va mal mais aussi quand ça va bien, car tout peut très vite basculer.
pérenniserenProD2etpourcefaire, notre objectif est de figurer entre la 6e et la 10e place. Dès qu’on descend plus bas, on commence à se faire peur. Or nous ne voulons plus vivre aveccettepeurquinousalongtemps accompagnés.Maisonserendcomp- te aussi que ce championnat est très compliqué,avecdeséquipessolides, despromusàlahauteur.Aujourd’hui, personnenepeutdirequivacraquer.
Après la victoire face à Biarritz, Ra- phaël Saint-André indiquait que ce résultat allait permettre au club de
travailler sur la durée. Est-ce aussi vo- tre avis ? Contrairementauxannéesprécéden- tes, notre position actuelle nous per- met d’être plus sereins par rapport à l’avenir. On peut espérer ne pas subir trop de départs l’été prochain, garder un groupe soudé avec une forte ossa- tureetajouterdeuxoutroiséléments quitireronttoutlemondeverslehaut. C’estcequefontlesclubsinstallésdepuis longtempsdanscechampionnat.
On sent aussi que les choses bougent autour du club. Qu’en est-il ?
Nos résultats drainent plus de monde au stade, c’est sûr. Contre Biarritz, nous avons atteint 5 400 spectateurs alors que nous nous attendions à bien moins compte tenu des derbys qui se jouaient autour de Dax en Fédérale. Je note aussi que des dirigeants his- toriques, les anciens internationaux, viennent au stade et font bloc au- tour de l’équipe. Les joueurs sentent cette osmose.
Finalement, il ne manque que l’am- biance au stade ?

itw de merde, sans ambition.
2 à 3 mecs de plus l'an prochain et basta

va falloir changer de disque sinon tout le monde va quitter le navire et le miracle de cette année ne va pas se reproduire

Ce n'est pas en mettant 2 hymnes en opposition celui des supporters Dacquois et celui du CCD que le Président va créer une ambiance au stade !
Si le public des supporters n'est pas à l'unisson ça ne marchera pas. Il a du boulot sur lui même à faire Celhay pour être un rassembleur . Il doit se montrer plus ambitieux et plus enthousiaste s'il veut donner envie !!!
Le public Dacquois n'est pas plus con et plus timoré que celui de Bayonne ou de Pau ou d'ailleurs ... c'est juste qu'il faut lui donner des raisons, des moyens, des soutiens et des occasions pour s'enflammer . Que les Calientes joue l'hymne d' allezdax et je suis sûr que le public va suivre et va chanter pendant le match sur des situations favorables à nos couleurs !

PierDax écrit: écrit:

Ce n'est pas en mettant 2 hymnes en opposition celui des supporters Dacquois et celui du CCD que le Président va créer une ambiance au stade !
Si le public des supporters n'est pas à l'unisson ça ne marchera pas. Il a du boulot sur lui même à faire Celhay pour être un rassembleur . Il doit se montrer plus ambitieux et plus enthousiaste s'il veut donner envie !!!
Le public Dacquois n'est pas plus con et plus timoré que celui de Bayonne ou de Pau ou d'ailleurs ... c'est juste qu'il faut lui donner des raisons, des moyens, des soutiens et des occasions pour s'enflammer . Que les Calientes joue l'hymne d' allezdax et je suis sûr que le public va suivre et va chanter pendant le match sur des situations favorables à nos couleurs !

Ce post devrait plutôt être dans "Ambiance au stade" mais je réponds ici puisque c'est ici qu'il a été mis...
Ce n'est pas celui du CCD, ni celui d'Allez Dax...c'est l'hymne pour le club et pour les supporteurs.
Le vote a été bidon, on est d'accord, certains des membres d'AllezDax ont même reconnu qu'on pouvait voter plusieurs fois, et donc implicitement qu'ils l'ont fait ! et ça n'a pas suffit pour leur choix... Heureusement que ce n'est pas le crooner biarrot ou les Frero Delqabisca qui ont été retenus ... leurs chants n'ont rien à voir avec un hymne...
Faut arrêter de dire" je ne chanterais pas parce que je n'ai pas voté pour celui-là"... (déjà que le public n'est pas un public de supporteurs) et espérer que le refrain de la version qui a été enregistrée hier matin (pour 5 fois moins cher que le fournisseur normal) sera envoyée dans les hauts-parleurs à chaque fois que Dax marque... et perso, j'espère qu'on nous demandera également de mettre en boite la version d'AllezDax qui me plait également.

kekito écrit: écrit:

un Président qui parle trop de sportif et pas assez de business... on a toujours du al à assumer à Dax... Je croyais que le sportif appartenait aux sportifs ? Daret pourrait dire tout ça mais maintenant on attend plus sur le stade, les investisseurs, les rénovations, etc.

le président cherche des sponsors je peux te l assurer . Celhay est un super homme il a fait énormément pour la partie amateur et j espère que nous pourrons en parler 5 minutes. Il est grand temps de tourner la page de goussebaire qui a démissionné sans jamais donner d explication . Vivons pleinement cette saison avec ou sans hymne . Soyons chauvins et encourageons notre équipe tout en étant critique

Dans S.O. du jour

US Dax : prêts pour le sursaut ?

Article abonnés Battue à Narbonne la semaine dernière (16-31) pour la troisième fois d’affilée et retombée en milieu de tableau, l’US Dax (10e) doit créer une dynamique vendredi soir contre le SUA.
Il ressort de ces épisodes automnaux dépressifs une vérité rassurante : ils prennent toujours fin aux beaux jours. Pour l'US Dax, la réception du déchu de Top 14 Agen est l'occasion rêvée de retrouver un peu de soleil et de briser une série délicate : trois défaites consécutives ponctuées de 12...
Il ressort de ces épisodes automnaux dépressifs une vérité rassurante : ils prennent toujours fin aux beaux jours. Pour l'US Dax, la réception du déchu de Top 14 Agen est l'occasion rêvée de retrouver un peu de soleil et de briser une série délicate : trois défaites consécutives ponctuées de 12 essais encaissés et d'un seul point de bonus défensif engrangé. Une reprise en main s'est peut-être même déjà amorcée dans les vestiaires du Parc des sports et de l'amitié de Narbonne, vendredi soir. C'est dans ces murs ébranlés par une soufflante du staff dacquois que les Landais ont déclenché une réaction d'orgueil après 40 premières minutes compliquées (6-28). La réaction trop tardive aura finalement fait chou blanc (16-31). Mais les promesses du second acte ont rassuré.

Exemplaire dans l'engagement dans l'Aude, le talonneur Kévin Firmin reconnaît le trou d'air du début de match et les errements sur les trois essais audois inscrits en 18 minutes, 4 au total : « On était patauds sans mettre l'agressivité qu'il fallait, en les regardant jouer. Et puis, on a pris des cartons jaunes. C'est dommage parce que la deuxième mi-temps a vraiment été meilleure. » À mi-chemin désormais entre la première place de barragiste (Montauban, 5e, 30 points) et le premier relégable (Béziers, 13e, 15 points), il n'y a pas encore péril en la demeure. Mais retrouver sa souveraineté à domicile est une première étape après le coup de froid de Montauban (3 novembre, 21-24).
De là, un changement de ton chez les coachs : « On s'est fait remonter les bretelles. La première mi-temps a vraiment été impardonnable. On sait qu'on doit faire un autre match contre Agen, qui est un gros morceau. On n'a eu que deux jours vraiment pour bosser, mais on a envie de montrer que Narbonne, c'était une petite erreur de parcours », confirme Kévin Firmin. D'autant que la dynamique agenaise en déplacement (10 points obtenus) s'est grippée dernièrement. Deux revers à Oyonnax et Narbonne qui ont crispé les Lot-et-Garonnais, vainqueurs de Perpignan sans briller, jeudi dernier (23-6) à Armandie.

« Un système à valoriser »
Pour cela, l'USD pourra compter sur un stade Maurice-Boyau en habits de gala, puisque plusieurs animations sont organisées par le club autour de la rencontre (lire notre édition de demain). L'arène dacquoise ne fut pas pour rien dans l'étonnant début de saison des rouge et blanc.
« On veut se servir de ce seizième homme, avait prévenu le directeur sportif Jérôme Daret, avant Narbonne. L'objectif d'invincibilité à domicile jusqu'à décembre avait été fixé par le président. Mais la clé, c'est d'enchaîner les performances. C'est un système à valoriser et cela passe par le public. » Le groupe retenu par les entraîneurs dacquois reste stable. Seuls le troisième ligne Aiséa Koliavu et le centre perforateur Apisai Naqalevu font leur retour. Au dépens des frères Ternisien et de Philipus Liebenberg.

Dans S.O. du jour

Grégory Bernard, absent de longue
durée et Vickus Liebenberg, touché
à Narbonne, sont indisponibles.
Avec Joseph Tuineau toujours avec
la sélection tongienne, Thomas
Ceyte est le seul rescapé en
deuxième ligne. L’ancien Biterrois,
arrivé en février dernier en tant que
joker médical, est également bombardé
capitaine, le flanker Anthony
Coletta (1,94 m, 107 kg) s’emparant
du numéro 4. « On savait en attaquant
la saison qu’avec quatre
deuxième ligne il y aurait des moments
difficiles. On y est. Et ça arrive
au coeur de l’hiver quand le combat
devient plus important, c’est dommageable
», a expliqué Raphaël
Saint-André


On parle pas de l'absence de TERNISIEN ???

Puisque les dirigeants ne veulent pas prendre de joker médical ni de joueurs supplémentaires on va bientôt se retrouver avec Jacquemin et Bastiat associés en 2 ième ligne ...

... Ce n'est quand même pas très sérieux de mettre des joueurs non formés à certains postes, on peut jouer avec tout mais pas avec la santé des joueurs, encore une preuve d'amateurisme de nos dirigeants Dacquois.
Il faut qu'ils arrêtent de se réfugier derrière le budget et faire un recrutement judicieux. Au lieu d'avoir 4 ou 5 arrières il aurait été plus subtil de prévoir un effectif de 2ième ligne complet et valide en début de saison... on ne se retrouverait pas dans la panade maintenant !!!

Oui, et recruter intelligent !!!ex : pendant que les montois recrutent chez nous, Laousse, Hugues et cette année ils ont essayé de nous piquer Naqa c'est à dire les meilleurs , il faudrait se méfier des mecs qu'ils nous refilent et y voir "anguille sous roche" : pour ex : Libenberg (certainement très bon mais tout le temps blessé et un peu plus loin un "intouchable à dax" qu'ils ne voulaient plus il y a quelques années (niveau fèd 2), et qui se trouve souvent sur les feuilles de match à cause d'un effectif trop juste. C'est dès maintenant qu'il faut prospecter et recruter pour la saison prochaine.

lasandale écrit: écrit:

Oui, et recruter intelligent !!!ex : pendant que les montois recrutent chez nous, Laousse, Hugues et cette année ils ont essayé de nous piquer Naqa c'est à dire les meilleurs , il faudrait se méfier des mecs qu'ils nous refilent et y voir "anguille sous roche" : pour ex : Libenberg (certainement très bon mais tout le temps blessé et un peu plus loin un "intouchable à dax" qu'ils ne voulaient plus il y a quelques années (niveau fèd 2), et qui se trouve souvent sur les feuilles de match à cause d'un effectif trop juste. C'est dès maintenant qu'il faut prospecter et recruter pour la saison prochaine.

Déjà et ça c'est une bonne chose on devrait garder les mêmes entraineurs donc ils peuvent se mettre au travail pour la saison prochaine .

Toujours dans S.O.


US Dax : retour à la case départ


Article abonnés Les Dacquois ont concédé jeudi contre Agen une quatrième défaite de rang. L’état de grâce est terminé.
Jusque-là bien négociés, les rendez-vous contre les « gros » de Pro D2 avaient gonflé la confiance dacquoise. Les victoires contre Aurillac, Perpignan, Oyonnax et Biarritz avaient même permis de prendre de l'avance sur les temps de passage des saisons précédentes. Dominés par Agen, les Dacquois...
Jusque-là bien négociés, les rendez-vous contre les « gros » de Pro D2 avaient gonflé la confiance dacquoise. Les victoires contre Aurillac, Perpignan, Oyonnax et Biarritz avaient même permis de prendre de l'avance sur les temps de passage des saisons précédentes. Dominés par Agen, les Dacquois ont plafonné jeudi soir (30-32), malgré une fin de
match euphorique. L'USD est dans le dur, au classement comme sur le terrain.

1 Avec 24 points : retour à l'ordinaire
Pour vérifier l'avancée des troupes du duo Furet - Saint-André, il suffit de jeter un coup d'œil sur la situation du club au même moment lors des deux dernières saisons, terminées en position de relégable. En 2015-2016, les Dacquois étaient alors 12e avec 23 points; ils étaient derniers avec 17 points en 2014-2015. Avec 24 points actuellement, le matelas confortable du début de saison a fondu. D'autant que la Pro D2, dépourvue d'équipe ultra-dominatrice, est plus homogène cette saison...
Fait plus rassurant, la moitié des 48 points acquis l'an dernier sont déjà atteints, à trois journées de la mi-saison. D'ici la trêve, les Dacquois ont au programme deux matchs à domicile face à des clubs actuellement en grande difficulté (Albi et Béziers, pour un déplacement à Carcassonne). Deux matchs qui pourraient leur permettre d'envisager sereinement la phase retour, ou au contraire les remettre en grand danger pour le maintien.

2 Des trous d'air pénalisants
Que ce soit contre Colomiers, Montauban, Narbonne ou Agen, leurs quatre dernières sorties, les Dacquois « construisent » leurs défaites en concédant l'essentiel des points sur de courtes séquences. Avec 19 points inscrits après la 64e, Colomiers s'était détaché en fin de match; contre l'USM, onze points concédés en 10 minutes ont scellé le sort de la rencontre; dans l'Aude, les Dacquois ont encaissé trois essais transformés en 18 minutes; enfin, contre le SUA, la différence s'est faite au cœur du deuxième acte, avec 13 points concédés en dix minutes. « Il faut qu'on fasse des matchs pleins, en n'ayant plus ces trous d'air. C'est toujours là que les adversaires font l'écart », regrette Adrien Bau.
3 Plus épargnés par les blessures
C'était l'une des craintes du début de saison : l'USD avait certes réussi à stabiliser son groupe, mais avec seulement trois recrues, celui-ci apparaissait limité en nombre... Ce point faible est malheureusement en train de se confirmer. Il a notamment été mis en lumière par les carences en deuxième ligne contre Agen, tandis que Firmin est sorti sur blessure. Le nombre de blessés pèse aussi en troisième ligne où August, Koliavu et Ternisien étaient indisponibles jeudi. A l'ouverture, l'Argentin Mieres a déçu tandis que Bau, convaincant à la mêlée, est le seul recours au poste de numéro 10 en l'absence de Romain Lacoste, bientôt opéré du genou. Seule
perspective réjouissante, le retour à court terme du centre Guillaume Devade.

S.O. du jour


US Dax : Ceyte prend du galon

Le deuxième ligne Thomas Ceyte a pris du poids dans le vestiaire dacquois, assurant même le rôle de capitaine contre Agen. Il revient sur cette défaite et ses enseignements.
Se remettre la tête à l'endroit. Après une quatrième défaite consécutive, la deuxième de rang à domicile, contre Agen jeudi dernier (30-32), l'US Dax veut
profiter de la réception d'Albi (15e) demain (20 heures) pour se relancer

Capitaine contre le SUA après seulement neuf mois au club, Thomas Ceyte a tiré du bon de ce point de bonus défensif acquis après un match dense.
« Sud Ouest » Cette première en tant que capitaine, c'était une surprise ?

Thomas Ceyte Oui, complètement. J'étais assez fier. Après, ça m'a mis un peu plus de pression, pas au niveau du match, mais vis-à-vis des autres joueurs. J'ai 25 ans, d'autres joueurs sont plus âgés et sont au club depuis plus longtemps… Je ne voulais pas que le regard de mes coéquipiers change, donc j'ai essayé d'être exemplaire.
Comment s'est passée votre association inhabituelle avec Anthony Coletta en deuxième ligne ?
Très bien. « Coco », je n'ai rien à lui dire, il connaissait le boulot, il a été formé en tant que deuxième ligne à l'origine. C'est un pousseur, il n'y a pas de problème. Au niveau de la mêlée, dès qu'il y a un souci, en général, ce n'est ni la faute d'un pilier ou d'un deuxième ligne, c'est collectif. Contre Agen, on s'est peut-être fait secouer devant. C'est dur à dire, mais j'ai l'impression que ça trichait.
Contre le SUA, vous vous inclinez (30-32) après deux « trous d'air », un dans chaque mi-temps. Comment les expliquer ?

Volontaire) Je sais qu'on y était. Par rapport à Narbonne (défaite 16-32) où on est resté dans les vestiaires les 20 premières minutes, là, on y était. Ça se sentait dans les regards, dans l'agressivité. Après, on ne circulait peut-être pas assez autour des rucks, ils arrivaient toujours à franchir la ligne d'avantage, à nous mettre hors jeu. Moi le premier, je me consomme trop dans les rucks. Le carton jaune en première période est logique (Naqalevu, 15e minute) au vu du nombre de pénalités sifflées contre nous.
Après, on a vu qu'en faisant un simple maul, on prend trois points. Sur un second maul, on repart de l'avant, notre numéro 9 (Bau) se fait une valise, on marque un essai. Eux ont eu le ballon pendant 30 minutes, ils ne marquent que 13 points. Nous, en 5 minutes, on arrive à égaliser. En deuxième mi-temps, c'était un peu le même topo.

Sur ces cinq dernières minutes, vous avez une réaction (deux essais inscrits). Comment s'est-elle déclenchée ?
Peut-être que de l'extérieur, cela ne se voit pas, mais on n'a vraiment rien lâché. Quel que soit le score. On s'encourageait tout le temps. Ça, c'est vraiment positif. Ils tapent une pénalité de 52 mètres, ils la mettent, ça nous met un coup de massue sur la tête. À 16-32, c'était vraiment compliqué, notamment en mêlée. On voyait les spectateurs qui étaient en train de partir, c'était dur dans la tête. Mais on ne lâche pas. À la 75e, on fait une grosse séquence dans leurs 22 mètres. On tape en touche puis, sur un maul, on les emporte sur dix mètres pour l'essai de pénalité. Tout ça, c'est dû à l'état d'esprit, qui a été irréprochable. Même à 30-32 (78e), je me suis dit : « Il va bien y en avoir un qui va prendre un intervalle, il va y avoir une faute, on va gagner ! »
Quels ont été les mots du staff après la rencontre ?
Raphaël Saint-André a dit que c'était le match avec la plus haute intensité depuis le début de la saison. Avec cet état d'esprit et malgré la défaite, c'était plutôt positif.

rugby paroles d'ex
Richard Dourthe : «Si ça continue, on te sort de l'équipe...»
Publié le : jeudi 1er décembre 2016

L'ancien international, réputé pour sa grande gueule, s'est assagi. Mais quand les souvenirs reviennent, ça déménage toujours autant.
Maxime Raulin


«Quel est le joueur le plus fort avec lequel vous avez joué ?
Laurent Rodriguez. À mes débuts à Dax, il m'a protégé quand je dérapais, ce qui arrivait très souvent. Il inspirait le respect, la force et la crainte.

Le plus fort que vous avez affronté ?
Jonah Lomu. Tu ne pouvais pas l'arrêter. Pierre (Villepreux) et Jean-Claude (Skrela)(entraîneurs de l'équipe de France) avaient mis en place une stratégie pour le freiner. Son vis-à-vis devait l'accrocher pour le ralentir et comme j'étais le plus téméraire, j'étais chargé de le faire tomber. Il était le plus fort, mais aussi le plus gentil. À l'inverse de ce qu'il était sur le terrain. Malheureusement, il n'est plus là (décédé le 18 novembre 2015).

Le joueur le plus drôle ?
Vincent Moscato. Je me souviens d'un match à Pau (avec le Stade Français). Serge (Simon) est pris à partie par le public et les noms d'oiseaux tombent. Vincent Moscato se met face à la tribune et imite un chef d'orchestre en répétant "enc...".

Le plus fou ?
Moi ! Quand je rentrais sur le terrain, je n'avais aucune appréhension. Pour essayer d'être le meilleur, j'estimais qu'il n'y avait pas plus fort que moi. Quand j'en trouvais un meilleur, ça arrivait, j'essayais d'être plus fou pour rendre les meilleurs un peu moins forts. Je n'ai jamais surjoué, j'étais moi-même. Une fois, quand je jouais à Castres, j'ai plaqué Anthony Floch, qui débutait avec Clermont, un peu fort. Olivier Magne, mon beau-frère, m'a déblayé violemment et m'a dit : "Le petit, tu ne le touches pas !" Dix minutes plus tard, c'était à mon tour de le déblayer tête contre tête ! On était tous les deux à moitié K.-O. !

La plus grosse colère à laquelle vous avez assisté ?
C'est Bernard (Laporte). À l'entraînement (avec le Stade Français), Bibi (David) Auradou prenait un malin plaisir à venir percuter juste après le 9. À chaque fois il se faisait retourner. Et une fois Bernard a piqué une colère monstre. Il ne voulait plus qu'il vienne là. Il s'est mis sur la pointe des pieds et a hurlé : "Bibiiiiiiiii !!!!!" Il l'a pourri.

La plus grosse engueulade dans un vestiaire ?
C'était à Dax en 1996 avant un match de Coupe d'Europe face à Édimbourg (victoire 69-12). En milieu de semaine, Raphaël Ibañez, le capitaine, réunit l'ensemble des joueurs dans un vestiaire et tout le monde s'en prend à moi car on estimait que je criais trop, que je râlais trop. Ils m'ont dit : "Si ça continue, on te sort de l'équipe." J'ai pris sur moi et le week-end, j'ai sorti un gros match (41 points). C'est vrai que je piquais des colères, mais c'était ma façon d'être dans le match.

La troisième mi-temps la plus folle ?
Celle après la victoire en quarts de finale de la Coupe du monde 1999 face à l'Argentine (47-26). On s'est retrouvés dans un salon de notre hôtel à Dublin et on a improvisé une soirée. On a bu quelques bières, on a mis de la musique, on a fait des imitations de Pierre (Villepreux), qui avait un cheveu sur la langue, de Jo (Maso) qui parlait avec les mains, etc. Et pour présenter la personne dont on allait se moquer, on faisait le début de Haka "Whouuuu !" C'était génial. C'était un moment à nous pour amoindrir la peur de la demi-finale face aux Blacks. Puis vers deux ou trois heures du matin, on est partis en ville.

L'anecdote que vous n'avez jamais osé raconter ?
Je m'étais blessé à l'épaule en mars 1999, pour la quatrième fois. Puis j'avais repris trop vite. Au lieu de partir en tournée au mois de juin, Jean-Claude Skrela me dit que je vais passer un mois au CERS pour faire de la rééducation afin d'être prêt pour la Coupe du monde en octobre. J'ai fait trois jours au CERS (Centre européen de rééducation du sportif) et je me suis fait virer ! J'ai fait ma rééducation à Dax seul !

Votre plus grand regret ?
Peut-être d'être parti du Stade Français en 1999. Bernard (Laporte) partait, beaucoup de joueurs quittaient le club. Si j'étais resté, j'y serais peut-être encore...»

EN BREF

41 ans
31 sélections (1995 à 2001).
Joueur à Dax (1997-1998, puis 1999-2000), Stade Français (1998-1999), Béziers (2000-2002), Bègles-Bordeaux (2002-2003), Castres Olympique (2003-2005), Aviron Bayonnais (2005-2008).
Entraîneur de l'Aviron Bayonnais (2008-2009) puis de Dax (2013-2015).

Ses avis d'ex sur le rugby actuel

TOPS

Clermont en Top 14. C'est un peu les All Blacks sur la scène internationale. Ils m'ont impressionné à Brive.

Kévin Gourdon. Il n'y avait que sa mère qui le connaissait. Depuis les trois matches de novembre, tout le monde l'a vu et tout le monde le connaît.

Le travail d'Ugo Mola au Stade Toulousain malgré l'adversité.

FLOPS

L'équipe de France. On dit qu'elle joue bien, mais elle ne gagne pas. On se voile un peu la face.

La Coupe du monde trop longue. Je verrais bien des groupes de 40 joueurs avec des matches tous les quatre jours. Elle serait plus attractive.

L'incohérence de l'arbitrage. Il y a des cartons rouges sévères comme ceux de Schuster ou Plisson. Et, à l'inverse, Savea sur Vahaamahina en méritait un.
Richard Dourthe, en 1996, sous les couleurs de Dax, son club formateur, dont il a également été l'entraîneur. (LUTTIAU / L'EQUIPE) Richard Dourthe, en 1996, sous les couleurs de Dax, son club formateur, dont il a également été l'entraîneur. (LUTTIAU / L'EQUIPE)
Jonah Lomu échappe à Richard Dourthe sous les yeux d'Émile Ntamack, lors de la tournée néo-zélandaise en 1995. (CLEMENT DENYS / L'EQUIPE) Jonah Lomu échappe à Richard Dourthe sous les yeux d'Émile Ntamack, lors de la tournée néo-zélandaise en 1995. (CLEMENT DENYS / L'EQUIPE)
De 1998 à 1999, le Dacquois arborait les couleurs du Stade Français. (DESCHAMPS / L'EQUIPE) De 1998 à 1999, le Dacquois arborait les couleurs du Stade Français. (DESCHAMPS / L'EQUIPE)
Lors de la Coupe du monde 1999, en quarts de finale contre l'Argentine d'Ignacio Corleto (ballon en mains). (CLEMENT / L'EQUIPE) Lors de la Coupe du monde 1999, en quarts de finale contre l'Argentine d'Ignacio Corleto (ballon en mains). (CLEMENT / L'EQUIPE)

Dans S.O. du jour
Voyage périlleux en terre audoise pour l’US Dax

Les Dacquois ont eu une semaine pour se remobiliser et appréhender un match encore décisif.
Inutile de rappeler les enjeux de ce match décisif de part et d’autre. Les Dacquois doivent gagner, ont-ils vraiment d’autre choix ? Perdre à Carcassonne reviendrait à griller un autre joker avant le match à domicile la semaine prochaine contre les Biterrois, eux aussi en bas de classement (14e).

La mobilisation était de rigueur jeudi matin à la mise en place. Olivier Klemenczak et Guillaume Devade s’étiraient et se gainaient, avant l’entrée en piste du duo Raphaël Saint-André-Patrick Furet. Jérôme Daret, lui, préfère prendre de la hauteur pour observer les derniers réglages avec Gilbert Ponteins et Philippe Celhay.
« C’est vous qui êtes en train de jouer, je vous laisse gérer », glisse l’entraîneur des arrières lors de l’entraînement. Aux joueurs de prendre leurs responsabilités ce soir au stade Albert-Domec, devant des Carcassonnais également dans une mauvaise dynamique. « Il faut être présents dans tous les secteurs de jeu, produire ce qu’on sait mettre en place, les faire déjouer avec un pressing défensif haut », livre Patrick Furet.

Gommer les points noirs
La solidité défensive et l’agressivité seront, à coup sûr, les clés du match face à une équipe audoise compliquée à manier. Au classement des défenses, Dax se place bon dernier. « Si on les laisse gagner la ligne et qu’on recule, si on ne fait pas tomber les joueurs, si le comportement sur l’individu n’est pas plus agressif, cela va rendre la tâche plus dure », explique l’entraîneur des avants.
L’entame de match sera (encore) décisive. « Je veux des actions, pas des réactions. Nous ne devons pas attendre d’être menés pour réagir », ajoute-t-il. En résumé, les Dacquois n’ont rien à prendre et tout à gagner ce soir. À l’impossible nul n’est tenu. Ils se sont mis seuls dans cette situation. Cette semaine leur a laissé le temps d’analyser les raisons et les causes de ces cinq échecs consécutifs. À eux d’en tirer les leçons et de réagir vite pour briser cette spirale négative. Pour ça, le staff compte sur du sang frais et le retour de joueurs cadres blessés.

Titularisations en chaîne
Certains se sont peut-être demandés où étaient passés les Ternisien (Charlie), Devade et Prat ? Les voilà de retour dans le groupe. Pour les deux derniers, la première titularisation de la saison approche… Guillaume Devade reprend sur le banc, Martin Prat commence le match. Et il a hâte de retrouver les pelouses de Pro D2 : « J’ai envie de bien faire, d’apporter de la fraîcheur et de l’énergie. Plus personnellement, j’ai besoin d’être performant, de faire un gros match et de reprendre confiance », confie-t-il. Et sur la potentielle concurrence au poste d’arrière, il répond : « On est trois au même poste mais on apporte des contributions différentes à l’équipe ».
Celle de Charlie Ternisien va aussi être importante en deuxième ligne. Thomas Ceyte et Jo Tu’ineau vont pouvoir souffler un peu, bien que le Tongien soit habitué à enchaîner les 80 minutes. Pour Patrick Furet, le constat est simple : « L’équipe la plus déterminée, qui ira au bout de ses initiatives, sortira vainqueur de ce match ».
Si les Dacquois restent centrer sur eux-mêmes et arrivent aussi déterminés qu’ils le disent, ils pourront rivaliser et ramener quelque chose de Carcassonne.

US Dax : un vent de révolte attendu vendredi sur Maurice-Boyau

La zone rouge se rapproche dangereusement pour les Dacquois. La victoire sera impérative, face à Béziers
Rien ne va plus pour les Dacquois, qui auraient pu se retrouver avant-derniers dimanche dernier si Béziers n’avait pas perdu à domicile face à Biarritz (23–34). À Carcassonne (36–0), la réaction attendue n’a pas eu lieu. Au regard du match, aucun sentiment de révolte ne s’est ressenti. Loin de là…

Cette défaillance collective plombe l’avenir des Landais (14e). Ils ont grillé tous les jokers à disposition. La victoire face à Béziers (premier relégable trois points derrière l’USD) vendredi (20 heures) sera obligatoire pour ne pas reprendre le championnat à Biarritz, le 6 janvier, la tête dans le brouillard. Surtout que les Biarrots ont déjà annoncé vouloir prendre leur revanche (41–19 à l’aller). La révolte est attendue vendredi soir à Maurice-Boyau. Les Dacquois vont devoir prendre leurs responsabilités et prouver qu’ils ont encore de l’orgueil en eux, qu’ils ne galvaudent pas leur place en Pro D2 et que le début de championnat n’était pas qu’une illusion.

« Une finale »
Au jeu de l’accumulation des défaites, les deux clubs sont au coude à coude. Béziers compte huit défaites sur les neuf dernières rencontres, quand Dax en est à six revers consécutifs. Jérôme Daret, directeur sportif, confiait après la déconvenue contre Albi il y a deux semaines : « Il faut arriver au moins à 30 points (avant la trêve), donc il faut faire un très bon match à Carcassonne puis absolument prendre Béziers à la maison ». Pour le très bon match de Carcassonne, on repassera. Pour Béziers, les Dacquois savent ce qu’il leur reste à faire. « Une victoire nous permettrait d’être dans les clous, une défaite nous mènerait dans les abîmes du classement », résume Raphaël Saint-André, qui considère cette rencontre comme « une finale des matchs aller ».

Pour atteindre les 30 points espérés, le bonus offensif s’impose. Mais on n’en demandera pas tant : une victoire ferait déjà beaucoup de bien, alors que le divorce entre les joueurs et leurs supporters n’est pas loin… Elle permettrait surtout à l’USD d’éviter de passer la trêve de Noël en position de relégable. Sachant que Béziers a le même objectif, le face à face promet d’être tendu…