CHRONIQUE DE LA SAISON 2009-2010
« Un long fleuve agité »
STADE MONTOIS-STADE ROCHELAIS : 22-21
Démarrage laborieux mais, face à un de nos concurrent à la montée, on considère ce résultat comme satisfaisant, on se rode en quelque sorte. Face à des rochelais jouant à contre-emploi, on s’en est sorti et on veut y voir notre capacité à vaincre sans être à notre meilleur niveau. Bref, on a de la marge…
STADE MONTOIS-F.C GRENOBLE : 9-12
Mauvaise surprise que ce faux-pas à « G-B ».Un accident ? Fâcheuse défaite mais surtout désagréable surprise de voir tant de fautes et si peu d’envie. Les grenoblois solides mais sans génie refroidissent l’ambiance générale. On évoque cette fameuse adaptation à la Pro D2 et à la méchante DNACG.
STADE MONTOIS-AIX-EN-PROVENCE : 24-18
Ceux qui pensaient au bonus offensif face à un des promus sont tombés de haut. Ceux qui aiment le jeu aussi. On comptera donc les pénalités et l’on se console en constatant que Duvallet peut faire oublier Beñat. Le jeu reste d’une pauvreté éthiopienne mais on nous dit qu’il faisait mauvais temps et qu’il convenait de se rassurer.
TARBES-STADE MONTOIS : 36-12
Aïe ! Le score fait mal, le non-match d’une équipe de fantômes encore plus. L’image d’un Koss seul à venir défendre un coéquipier agressé est le symbole d’un malaise qu’une partie du staff feint de ne pas voir. Et les lamentations paranoïaques contre le blocage des licences ne peuvent masquer la déliquescence du groupe qui ne respecte pas le maillot (à sa décharge, il est hideux .Mais quand même !)
STADE MONTOIS –F.C AUCH : 6-16
Tout simplement bredouilles face à des gersois simplement solides et opportunistes, on est loin du rachat attendu par les plus optimistes. Sans certitude dans la conquête, sans atout offensifs, sans imagination, le Stade ennuie et inquiète son public. En cinq matchs, les rêves de montée se sont déjà envolés et l’on commence à regarder vers le fond du classement avec une pointe d’appréhension.
R.C NARBONNE-STADE MONTOIS 15-12
Cette courte défaite remonte le moral de tous : joueurs, staff et supporters. On pressentait qu’un nouveau naufrage aurait secoué le club. Pas de quoi s’extasier non plus, jeu réduit au minimum puisqu’il faut se rassurer. On a retrouvé une conquête solide. Par les temps qui courent, on s’en satisfera.
STADE-MONTOIS-BEGLES-BORDEAUX : 16-12
On a encore souffert face à des bordelo-béglais taillés pour tenir la route en ProD2 de par leur solidité et leur sérieux. Les montois ont retrouvé leur âme devant et ont cette fois beaucoup couru derrière, avec un jeu de ligne à faire pleurer un Boniface ou un Nadal. Un essai de Lafforgue, le second de la saison… Pour le reste, Monsieur Hadj Bachir perpétue son rapport sado-masochiste avec le public de «Guy-Boniface».
C.A.LANNEMEZAN-STADE MONTOIS : 16-18
Ouf ! Cela passe mais très juste et avec beaucoup plus de peine que de gloire. Les promus ont entrevu leur première victoire plus d’une mi-temps avant que le métier montois les sauve d’une défaite qui aurait fait mal au moral autant qu’au classement. Pour autant, on reste dans le «dur» avec une mêlée mal à l’aise.
S.U AGEN : 37-STADE MONTOIS : 8
Le score se passe de commentaires. Ajoutons-en quand même quelques uns : dominés physiquement et en vitesse, les montois résistent presque une mi-temps avant de prendre la marée en seconde face à des agenais euphoriques contents de prendre une revanche éclatante et d’effacer de bien mauvais souvenirs face à leur adversaire. Côté jaune et noir, on se dit que cette saison sera décidément plus longue qu’intéressante.
STADE MONTOIS-L.0.U : 15-15
Tension importante pour ce match pour les montois. On espérait dans une victoire, on redoutait une défaite. Et voilà un match nul, logique face à des lyonnais gaillards et frileux. Obtenu avec de l’application mais en démontrant une impuissance offensive préoccupante.
STADE MONTOIS-U.S DACQUOISE : 16-5
La première manche du derby pour le Stade qui l’emporte sur l’envie face à des dacquois bien pâles, dominés devant. Les trois-quarts jaunes et noirs se montrent bien plus fringants que d’habitude. On songe que l’on retrouve les valeurs traditionnelles de cette équipe tout en se souvenant qu’un derby n’est jamais un match tout à fait comme les autres.
U.S OYONNAX-STADE MONTOIS : 36-10
Troisième tôle de la saison sur une pelouse où nous sommes habitués à revenir avec les valises garnies. Bref, on alterne les bonnes et les mauvaises prestations de quoi rendre les supporters désabusés. L’idée d’impasses à l’extérieur fait d’ailleurs son chemin dans l’esprit de quelques uns.
U.S COLOMIERS-STADE MONTOIS : 10-15
Heureuse surprise et bonne performance des montois à Colomiers. Matanavou illumine le match par son talent et les avants s’accrochent pour tenir le score en fin de match. On respire en entrevoyant une seconde partie de saison moins angoissante, du moins sur le plan sportif.
STADE MONTOIS-PAU : 18-14
Deuxième succès consécutif mais que ce fut difficile du fait de l’inefficacité offensive faisant petit à petit reprendre confiance à des palois dominés durant une bonne heure. La fin est éprouvante pour les spectateurs montois et frustrante pour les palois qui purent croire jusqu’au bout renverser le score.
LA ROCHELLE-STADE MONTOIS : 25-20
Réaction d’orgueil après la sanction de cinq points ou mise en place enfin du jeu de l’équipe, toujours est-il qu’on assiste à une bonne résistance des montois qui endiguent difficilement la marée en début de match puis reviennent dans la partie en seconde mi-temps. Deux essais des visiteurs qui marquent décidément plus à l’extérieur qu’à « Guy Boniface ».
F.C GRENOBLE-STADE MONTOIS : 14-9
La solidité à l’extérieur se confirme en Isère où les montois mènent la vie dure aux grenoblois jusqu’à la fin. Pack jaune et noir costaud et agressif, Duvallet pour concrétiser et voici un second point de bonus défensif chez une équipe de haut de tableau. Pour le classement final, les craintes paraissent désormais totalement évacuées.
AIX-EN-PROVENCE-STADE MONTOIS : 20-18
En fin de match, une balourdise bien pardonnable d’un joueur exemplaire donne la victoire aux aixois. Si les montois avaient su se mettre à l’abri bien avant ces dernières minutes, c’eut été péripétie, mais le manque de maîtrise souvent constaté cette saison était encore au rendez-vous.
STADE MONTOIS-TARBES : 18-12
Un scénario proche de celui du match contre les palois : domination nette en première mi-temps avec encore beaucoup d’intentions de jeu et toujours aussi peu de concrétisation. Duvallet meuble le score comme d’habitude. Les tarbais subissent, plient sans rompre puis reviennent dans le match et finissent même menaçants en fin de match.
F.C AUCH-STADE MONTOIS : 3-19
Les montois prennent leur revanche du match aller, de manière plus nette au score et même à la manière. Les avants étouffent leurs vis-à-vis gersois lors d’une partie pauvre en jeu et terne comme le temps mais réconfortante et définitive pour la quiétude au classement.
S.C AURILLAC-STADE MONTOIS : 36-12
Douche froide inattendue que cette volée prise dans le Cantal ! Cinq essais à rien. Les aurillacois étaient habitués à prendre cher dans les Landes, ils ont pris là une belle revanche. Coté montois, on parle d’accident, de trou d’air. Chez les supporters, quelques uns voient dans cette lourde défaite une relation avec la mise à l’écart du « Général » Lamarque.
STADE MONTOIS-R.C NARBONNE : 17-6
L’hiver n’en finit pas d’arroser « G-B ». Encore un temps de chien et une bagarre de chiens pour mater l’agressivité des audois bousculés devant par un pack ayant totalement retrouvé ses vertus guerrières et sa solidarité. Une bonne défense et la sécurité du buteur montois suffisent pour venir à bout de narbonnais avec qui nos relations restent décidément compliquées.
BEGLES-BORDEAUX-STADE MONTOIS : 24-21
Déroulement inhabituel qui voit les montois prendre le score et mener à la mi-temps avant d’être rejoints puis dépassés en seconde période. Prestation cependant très intéressante du Stade qui a fait douter les bordelais jusqu’à la fin et, en plus dans un match aéré avec des essais. Ceux qui, ici, prédisaient un sombre avenir après la « placardisation » du manager sportif, se taisent désormais.
STADE MONTOIS-C.A LANNEMEZAN : 46-6
Alléluia ! Il aura fallu attendre vingt et un match pour obtenir le premier bonus offensif. Mais il n’intervint qu’après une première mi-temps agaçante du fait des approximations offensives. Seconde partie du match prolifique en pensant déjà au grand rendez-vous prochain…
STADE MONTOIS-S.U AGEN : 18-12
Enfin le soleil dans le ciel et la fête autour et sur le terrain. Pas pour les agenais cependant dominés devant comme derrière dans l’envie et l’enthousiasme. Un joli essai montois et deux ou trois autres manqués de rien, le leader a échappé à une rouste. Le point de bonus défensif récupéré à l’ultime seconde relève du miracle. Une belle revanche et une réconciliation totale avec son public pour l’équipe.
L.O U-STADE MONTOIS : 26-6
Est-ce la redescente du nuage après la belle victoire précédente ou la démobilisation inconsciente d’un déplacement lointain sans enjeu ? Toujours est-il que les montois réalisent une prestation sans relief. Entre Agen et Dax, Lyon semblait être une parenthèse.
U.S DAX-STADE MONTOIS : 19-15
Temps frais et pluvieux plus derby égale rugby minimaliste. Quelques gifles et un arbitrage incertain. Une victoire dacquoise sifflée par son public et une défaite flattant l’amour-propre des vaincus. Tout le paradoxe et le charme des rencontres entre les clubs landais.
STADE MONTOIS-U.S.OYONNAX : 31-26
Les dimanches ensoleillés réussissent aux montois qui retrouvent le plaisir d’un jeu offensif brillant et finissent par étourdir les oyonnaxiens, prenant une revanche allurée sur la déroute de l’aller et démontrant aux esprits tordus qu’ils agissent en professionnels pour ne pas fausser le championnat.
STADE MONTOIS-U.S.COLOMIERS : 29-29
Il faisait encore beau ce week-end là. Mais, ou à cause de cela, faute d’un adversaire assez motivant, les montois pensaient peut-être aux futures vacances. Or on sait que dans ce jeu, ce dilettantisme ne pardonne que rarement. Les columérins laissèrent passer le (petit) orage pour profiter ensuite d’une défense bien aérée et obtenir un logique partage des points.
PAU-STADE MONTOIS : 18-6
L’équipe retrouve du sérieux devant et une volonté de jouer derrière. Bien. Elle retrouve aussi sa récurrente inefficacité à concrétiser ses actions. La défense paloise motivée par l’espoir de la cinquième place et un buteur impeccable suffiront donc aux béarnais pour vaincre sans convaincre.
STADE MONTOIS-AURILLAC : 42-15
Ce fut la « tôle » coutumière à « G-B » pour les cantalous débordés par la volonté montoise de finir la saison en beauté. L’allégresse sur le pré procura un bonheur teinté d’une pointe de tristesse à saluer une dernière fois quelques partants qui participèrent à l’aventure de ce groupe atypique. Par sa folie si sérieuse, il nous procura beaucoup de joie et de fierté à arborer les couleurs jaunes et noires.
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