Les Chroniques du Moulias
Bonus répétita …
Le FCAG s’incline avec les honneurs ( 28 à 23 ) , 3 essais à 2 à Aimé Giral
devant une USAP Perpignan toujours convalescente
aprés avoir mené au score (17 à 12) à la mi temps les Auscitains trouvèrent les ressources pour ramener un second point de bons défensif en 2 semaines
L’espoir est en marche !
le chiffre du jour le 2
2 comme celui des essais marqués par les Auscitains Thierry Brana et Fabien Barcella ,
2 comme les deux points de bonus glanés à la force du jarret , à l’occasion des deux derniers déplacements
Auch ne rentre plus bredouille , désormais , mais au-delà
La chasse aux points est ouverte
28 - 23
Perpignan Auch
Essais
C.PORCU(17e)
M.TINCU(35e)
G.HUME(49e) T.BRANA(20e)
F.BARCELLA(40e)
Transformations
C.ROSALEN(17e, 49e) F.COUZIER(20e, 40e)
Buts
J.PORICAL(62e, 68e, 78e) F.COUZIER(8e, 75e, 80e)
• Arbitre: X. Bonhoure
• USA Perpignan
Entraîneur: Jacques Brunel
Sur le terrain
o Chobet
o Tincu
o Bozzi
o Britz
o Porcu
o Vaki
o Chouly
o Tuilagi
o Durand
o Rosalen
o Martin-Aramburu
o Hume
o Grandclaude
o Manas
o Porical
Remplaçants
o Pulu
o Candelon
o Guirado
o Mélé
o Perez
o Palau
o Parent
• FC Auch Gers
Entraîneur: Pierre Henry Broncan
Sur le terrain
o Marty
o Bortolucci
o Menkarska
o Tapasu
o Cholley
o Bontinck
o Battut
o Fonua
o Clarac
o Couzier
o Bastide
o Albert
o Brana
o Edmond-Samuel
o Bosque
Remplaçants
o Spicer
o Salobert
o Barcella
o Sentous
o Valdes
o Barozzi
o Dhabi
Autant le dire , tout de suite ,
on a assisté sur la terre Catalane chère à mon ami Philippe , à un match enlevé , au suspens épatant , bien servi par l’arbitrage du Biterrois Bonhoure au service du jeu
Un match coloré par les oriflammes de Catalogne et de Gascogne réunis, passionnant et passionné , confettis , sans cartons jaunes ni rouges pour rotir l’atmosphère .
La résistance Auscitaine , fut bien prés de mettre en berne la saison Catalane qu’une défaite aurait condamnée ,
portait le score ( 15 à 12) à la mi temps , nourrit tout à la fois des insuffisances et du doute Perpignanais ,
à moins qu’après les Parisiens ; les Perpignanais n’est soulignés eux aussi, par leurs difficultés à s’imposer les qualités Auscitaines , renouvelées avec une belle constance avec une formation chaque fois différente , Albert suppléant Tidjini ; Marty Magravelidze , Couzier replacé à l’ouverture en lieu et place de Naas Olivier .
On a coutume de dire en Rugby comme ailleurs , que « seule la victoire est belle » , celle qui transcende et fusionne , transfigurant un groupe de joueurs professionnels, au point de faire naître un collectif solidaire, sans peur et sans reproche , pour que grandisse
Le partage avec son management , ses dirigeants et supporters mêlés , réunis un soir de semaine pour partager le pain et le vin .
Il est aussi vrai que supporter , au sens littéral , viscéral , c’est vivre l’excés , partager les bons moments et supporter les autres, jusqu’à dompter l’adversité et renverser les montagnes du doute
Frotter quand ça brille , la belle affaire , mais souffler sur les braises de l’espoir jusqu’à rallumer la passion éteinte , participer à cœur ouvert à une belle aventure humaine , c’est le don de soi à l’autre qui fait alors la différence , au dessus des petits intérêts ordinaires , ce mêtre que l’on déménage dans la soute du regroupement pour décaler, l’ailier joueur, en bout de ligne .
Gâtés comme des enfants durant de longues saisons , nous peinons à nous soumettre à une compétition élitiste , belle et cruelle , sur le fil d’une lutte souvent inégale , difficile de se remettre en cause pour continuer d’ exister ,
à défaut d’être sportivement rassuré sur son destin , c’est la promesse que nos joueurs se sont faits ,
conscients désormais de leurs qualités collectives, et décidés à servir jusqu’au bout de l’envie.
Nous sommes prêts à les suivre !
Ce sont paradoxalement deux défaites , dignes et belles qui ont rallumées la passion autour de ce groupe Auscitain qui se cherchait un avenir commun à partager , une trajectoire égarée dans le tourbillon d’un début de saison timoré ,
écartelé entre l’envie de grandir et ce rugby pourcentage protecteur , que nos détracteurs disent limité aux fondamentaux , conquête et mêlée solide , trempés d’un bel opportunisme, mais qui lui ont valus par le passé de bien beaux trophées ; qui sont ses quartiers de noblesse , car ils les ont amenés là .
.
Simplifier pour fédérer , et si c’était cela le style inimitable des Auscitains , les hommes avant le système de jeu , la rigueur d’une défense une fois encore exemplaire pimentée des fulgurances au contre d’un Thierry Brana ,bien relayé par son compére au centre, du jour Benoît Albert adroit et opportuniste , entretenir chez l’adversaire le doute d’une contre attaque éclair pour déchirer les intervalles que la fatigue ouvre , fixer les défenses autour des charges rageuses d’un Fabien Barcella , coursier auteur d’une belle envolée pour le second essai Auscitain
Fabien exprimant un beau tempérament , loin des humeurs atlantiques vers lesquelles le porterait les rumeurs , 100 % Auscitain dan son engagement , le vrai visage du professionnalisme , Fabien bénéficiant du travail de sape et de soute de son aîné Yoann Marty et ses 35 ans , fissurant le fronton Catalan .
Au final 5 points séparant les Gersois des Catalans , moins que la valeur de l’essai transformé du revenant Auscitain de l’étape , Christophe Porcu , qui du haut de ses 37 ans signait son retour de fidélité , d’un essai opportuniste sur une défense Auscitaine , pour une fois arrêtée , Christophe « Hérault du jour » , on lui pardonnera aisément , car si l’on devait en prendre un , autant que ce soit par lui qui servit en son temps la légende Auscitaine
Non , n’en déplaise au rationalisme mesquin , cette équipe Auscitaine n’est pas ordinaire , pour avoir tourneboulé les Stadistes puis soufflé sur les Usa pistes une tramontane de doutes , débouchant chaque fois sur des défaites bonifiées , il s’est passé quelque chose , qui me fait dire que la saison est loin de s’achever , et quelle sera ponctuée de performances à venir , car la qualité et le cœur sont désormais unis , pour défendre la cause
Pourtant que d’énergie dépensée pour 2 points engrangés
Mais , c’est ainsi , Dax en a fait de même à Montpellier
Pourtant , grâce à ces deux prestations solides , les Gersois ont montés les couleurs et gagné le respect , il sont désormais qualifiés pour évoluer au sein de l’ élite
En attendant une performance majuscule , ils se placent dans la lignée d’une saine tradition qui se sacrifie pour que vive la légende des « irréductibles «
la foi du charbonnier chevillée au corps tout autant que la fierté et le talent de la jeunesse , l’ambition absolue de rivaliser avec l’ élite du rugby Français ne sont rien sans la solidarité et l’humilité
Désormais tous les ingrédients semblent réunis , pour que Jacques Fouroux redevienne un bastion de crainte et de doute pour l’adversaire , comme la réaction Berjallienne à Maurice Rajon des hommes d’Eric Catinot nous à montrée la voie cette après midi en retrouvant leurs vertus et leurs devoirs collectifs
Pour les Gersois , le temps des victoires est venu , il suffira d’un signe !
il est encore temps de laisser au vestiaire les ombres du passé , les doutes et les inhibitions pour gagner la communion du Moulias autour d’une belle victoire claquée devant des Brivistes, étrillés en terre Toulousaine, mais joueurs sans vergogne au service du jeu . Bel affrontement en vérité qui devrait garantir une belle affluence au Moulias , que retrouvera le petit Lutin Italien Orquera , baptisé sur l’herbe du Moulias la souris atomique, du temps ou il avait rejoint les indomptables du Gers . Adishats les amis