I.Betancourt

27 Juil 2008 21:48 #18702 par jerome
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27 Fév 2009 18:53 #31638 par Angie
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Ingrid Betancourt va-t-elle devoir quitter son ermitage médiatique pour répondre aux attaques ? Pour l'instant, l'ancienne captive des FARC reste en retrait, et rédige dans le secret ses mémoires sur son expérience aux mains des guérilleros. Mais certains de ses anciens compagnons de calvaire ont été plus prompts : trois Américains, ex-otages des révolutionnaires colombiens tout comme elle, ont publié mercredi leur propre récit, Out of Captivity. Dans leur version des faits, le portrait d'Ingrid Betancourt est bien loin de l'image d'Epinal et de l'angélisme (douteux) qu'elle s'est évertuée à donner dans les médias.
Non contents de la taxer d'arrogance et d'égoïsme, Keith Stansell, Thomas Howes et Marc Gonsalves indiquent qu'Ingrid Betancourt a mis leurs vies en danger ! Les trois hommes avaient été enlevés en février 2003 alors qu'ils menaient une opération antidrogue pour le compte de l'armée américaine en Colombie. Keith, 44 ans, le plus virulent d'entre eux, estime qu'elle les a mis en danger de mort en indiquant à leurs tortionnaires qu'ils faisaient partie de la CIA - assertion absolument fausse. Et si l'intéressée s'est pour l'heure refusée à répliquer, un autre des anciens détenus a pris sa défense : l'ancien sénateur Luis Eladio Perez, qui a lui-même publié un livre sur sa détention, a nié cette version des trois Américains, se refusant à tout autre commentaire avant d'avoir lu l'ouvrage.
Quoi qu'il en soit, le reste du portrait est à charge, et on imagine mal qu'un tel réquisitoire puisse n'être que pure invention - d'autant qu'il fait écho à l'affaire Clara Rojas... Keith Stansell affirme qu'elle volait de la nourriture, gardait pour elle les rares livres disponibles, allant jusqu'à la comparer à leurs geôliers : "Je l'ai regardée essayer de prendre le contrôle du camp avec une arrogance incontrôlable, raconte-t-il. Certains des gardiens nous traitaient mieux qu'elle ne le faisait." Un spécialiste, cité par Le Matin suisse, explique qu'il est "rare pour un ancien otage de critiquer publiquement une personne ayant partagé avec lui une expérience si intense et traumatisante."
Marc Gonsalves, pour sa part, est beaucoup moins vindicatif, et indique que "c'est une femme dure, elle ne rendait pas la vie facile aux guérilleros." Une formule qui laisse place à beaucoup de questionnements. Des interrogations déjà suscitées par le récit par les trois hommes de leur première rencontre avec Ingrid Betancourt, selon un extrait dévoilé par Le Nouvel Observateur :
"Une enceinte plus petite, clôturée, était sur le côté, avec de nombreuses chaînes accrochées dessus. Elles n'étaient pas autour du cou des prisonniers et pourtant, ils nous crièrent que c'était un camp de prisonniers. Sombra nous amena de nouveau à la porte. Nous attendions pour rentrer lorsqu'une femme, assez faible et avec de longs cheveux ondulés s'empressa dans notre direction, accompagnée d'un groupe de 5-6 personnes. Nous suivions Sombra à travers la porte principale et avons remarqué que la femme et le groupe étaient dans une autre enceinte, clôturée, encore plus petite.
Au moment où l'on s'apprêtait à entrer dans cette plus petite enceinte, nous avons entendu la femme dire à l'un des hommes en espagnol "Il n'y a pas de place ici. Qu'allons-nous faire ? Nous ne pouvons pas les prendre ici avec nous. Ce n'est juste pas possible. Nous devons leur dire."
"Ingrid, nous faisons avec eux la même chose que nous avions fait pour toi. Nous les accueillons", répondit l'homme.
Nous n'avions pas besoin d'entendre son nom pour savoir que la femme qui ne voulait pas de nous dans son camp n'était autre qu'Ingrid Betancourt. Presque un an et une semaine avant que nous nous écrasions, Betancourt avait été capturée par les Farc. Keith m'avait raconté que le jour où elle avait été prise, il avait été commandant de la mission du vol qui survolait l'endroit où elle avait été kidnappée, un service qu'il avait rendu à la nation colombienne. Ils n'avaient aucun espoir de la retrouver mais voulaient faire une reconnaissance aérienne du lieu. A l'époque, Keith avait trouvé étrange qu'un sous-traitant américain avait été choisi pour mener la recherche plutôt que l'armée colombienne."
Pour un "procès" équitable, on attendra la version de l'intéressée

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